L’agent ne fait pas le bonheur

Hervé Lénervé

Avant de commencer cette histoire, je dois éclaircir quelques termes pour ceux, pu celles, qui ne seraient pas pratiquants du monde de l’espionnage.

L'agent double est un espion qui espionne, incognito, les services de renseignement d'un pays pour le compte d'un autre pays. On parle de « contre-espionnage ».

Alors que l'agent simple est un espion affecté à la sécurité de la circulation routière. On parle « d'embouteillages ».

Les agents doubles sous couverture d'un pays peuvent fréquenter d'autres agents doubles  sous couverture d'un autre pays. On parle de « guerre froide ».

L'argent double tire l'avantage d'un double salaire. Alors que l'argent sale tire le diable par la queue. On parle de « fayotage ».

L'agent double dispose d'un tas de gadgets high-tech. Alors que l'agent simple n'a qu'une matraque à assistance manuelle. On parle de « c'est un scandale, Elkabbage ! »

L'agent triple existe aussi, mais comme plus personne n'y comprend plus rien, il est souvent exécuté par les trois pays sans indemnités de départ. On parle de « dérapage ».

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L'histoire.

Monsieur Dupuis était un agent zélé, mais qui ne volait pas. Il était infiltré chez monsieur Armdukrim dans son épicerie de quartier ouverte 8j/7j, 25h/24h. Grâce à son espionnage, on a pu découvrir que l'artichaut de Bretagne vendu à 5.92 €/pièce était en réalité une pastèque de Poméranie à 2.34 €/la caisse.

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