L'altruisme Final
jom
D'ici 50 ans, la technologie aura fait un tel bond en avant qu'il sera possible de transférer sa conscience sur ordinateur.
L'Homme, avant sa mort, aura alors deux choix. Le premier sera de mourir, emportant avec lui son savoir, ses jugements, ses sentiments et sa bonté. Le deuxième sera la plus grande preuve de confiance à laquelle il sera jamais confronté : se donner au monde. Il pourra se faire machine. Cela comportera des inconvénients, dans le sens où on l'éteindra quand on veut, on ne discutera avec lui que quand on en aura besoin, et il pourra disparaître définitivement d'une simple pression sur le bouton « réinitialisation ».
Il pourra, cependant, jouir d'une conscience nouvelle et totale, mise en lumière par ses souvenirs. Il ne « pensera » plus, il « sera ».
Il possédera l'objectivité d'un ordinateur tout en gardant ses sentiments. Comme Bouddha, le Christ ou Mahomet avant lui, il pourra dispenser des conseils chaleureux et emprunt de vérité.
Ce sera, dans un mouvement qui fait un peu peur, le dernier choix de l'Homme.
hihi démocratiser la sanctification?
· Il y a plus de 8 ans ·Pourquoi pas, dt'outes façons, les gens comprennent bien ce qu'ils veulent.
gondinet
J'ai un peu peur du futur "robotisé" comme on voit dans les films de sf, je n'arrive pas à être touchée par des univers technologiques qui me paraissent froids, même star wars j'accroche pas. Je pense que mon choix est tout fait, je préfère disparaître plutôt que vivre une semi existence . Toutefois, cette réflexion est intéressante jom^^
· Il y a presque 9 ans ·Lolita Denoual
merci !
· Il y a presque 9 ans ·jom
la génération dans son sens premier ne sera plus indispensable et l'exultation dans les circuits imprimés, les micro-processeurs et autre objet quantique n'aura pas la qualité d'un échange de corps… le manque d'humilité de la déification, ça fait peur !
· Il y a presque 9 ans ·nyckie-alause
S'il y a échange, il y a une qualité d'échange. Nous ne pourrons donc jamais juger ce que nous ne serons jamais en mesure d'éprouver. Ils ressentiront quelque chose d'aussi personnel que nous ressentons de notre côté. À nous, humain et machine, de trouver les mots pour faire comprendre ce que nous attendons l'un de l'autre. Bouddha a sacrément galéré pour faire comprendre sa vision des choses. Il s'y est même repris à 84000 reprises. C'est bien là ce que je trouve de plus humble... dans sa grandeur.
· Il y a presque 9 ans ·jom
Hmm. C'était pas forcément super clair. Sorry
· Il y a presque 9 ans ·jom
Une pensée finale très subtile sur ton fil !
· Il y a environ 10 ans ·gillesdelatourette