L'amour d'une rose

Le temps d'une danse d'une douceur très romanesque,

son corps fut dépouillé laissant ses plus beaux atouts
dans l'infime lueur provenant de la seule petite fenêtre du salon boisé du chalet suisse..

Dans la noirceur sensuelle, mes mains chaudes épousaient les courbes de son corps.
Mes lèvres frôlant sa peau humide de plaisir lui procurent mille et un frissons au travers de tout son corps..

D'un doux mouvement, de mes mains tendres et douces, je caresse ses hanches.
Elle me sent descendre vers l'intérieur de ses cuisses et ressent une légère pression lui entrouvrir les jambes.
Un souffle humide lui colle à la peau.

Ma langue, parcourant les courbes de son mont de vénus.
Légère pression sur son bouton d'amour, je le sens dur, chaud, les spasmes s'emparent de lui..

C'est alors que je me relève, une rose à la main.
Bouton de rose, aux pétales fermés, un parfum enivrant envahit tous ses sens.

La douceur des pétales dans son cou, ma main sur sa hanche, elle redescend entre ses seins.
Je la glisse doucement entre ses seins, elle s'attarde sur son nombril.

Je la fais glisser tendrement, elle épouse si bien la courbe de ses hanches...
Elle se glisse entre ses cuisses, elle la sent s'humecter sur ses lèvres débordantes de plaisirs...

Alors que je l'embrasse passionnément, elle ressent la rose glisser en elle !
Sa tête bascule vers l'arrière, son souffle change.
Elle la sent en elle, aller et venir.
On entend le mouvement saccadé des nectars mélangés.
Elle gémit de plaisir, avec cette rose, plaisir indicible de la faire jouir…

Déposant la rose sur l'oreiller, je la couche sur le lit et rive mon regard à ses yeux.

Ils brillent comme des étoiles dans la nuit, ils brillent tant que s'éveille le feu.
Je me penche sur elle, la rose à la main, je perçois son souffle,

Mes lèvres effleurent la pointe de ses seins, mes mains emprisonnent son visage

et mon étreinte passionnée la couvre de langueur.

Les yeux fermés, elle prend la rose, me la tend, et d'un mouvement gracieux et fluide

elle se retourne pour s'abandonner sur le ventre à mon regard.

Les bras croisés au-dessus de sa tête, les jambes serrées.

Point besoin de mots à cet instant, la rose entame à nouveau une danse d'amour

et survole sa nuque, ses épaules. Son épiderme tressaille, parcouru de vaguelettes d'émotion.

Imperceptiblement, elle ondule.

Je glisse la rose entre ses chevilles et remonte tout doucement entre ses mollets.

J'arrête la course de la fleur pour lui faire savourer l'attente.

Elle ondule encore, sans un mot.

C'est alors qu'elle se met dans la plus belle position qu'une femme peut offrir à son amant.

Je ne peux pas ne pas la contempler, admirer son abandon, l'émotion m'étreint.

Je laisse la rose cheminer entre ses cuisses, effleurant son sexe, s'immiscer entre ses fesses.

Son plaisir est tel qu'elle arrose la rose.