L'amour est laid - Scénario clip - Guillaume Grand

leila

Appartement — inter. /matin

La scène a lieu dans une chambre au centre de laquelle se trouve un grand lit, la décoration est moderne, la pièce a de grandes fenêtres donnant sur un balcon.

Traveling circulaire : La caméra fait le tour de la pièce, lentement, le lit reste en hors-champ. On découvre des meubles sur lesquels sont disposées des photos de famille, parents, amis, et la dernière semble être celle d’un couple. On découvre de larges portes-fenêtres qui ouvrent sur un balcon orné de rosiers. Un réveil se déclenche juste au moment où il apparaît en fin de traveling, le réveil indique sur l’écran digital 6 h 30. Début de la chanson.

Plan moyen : Guillaume Grand est devant la fenêtre et chante en regardant en direction du lit.

Plan américain : Un homme est dans son lit, il s’agit de l’homme de la dernière photographie. Il est tourné sur le côté, il ouvre les yeux.

Subjective : la première image qu’il voit en ouvrant les yeux est celle du balcon sur lequel poussent des rosiers roses, rouges et blancs. Il se retourne en direction de l’autre côté du lit et se rend compte qu’une femme le regarde se réveiller amoureusement. Il lui caresse la joue puis l’embrasse lentement tout en quittant le lit.

Plan moyen : Il se dirige vers la salle de bain. Il est souriant, et le miroir lui renvoie cette image de bonheur franc.

La dernière scène se reproduit :

Plan américain : l’homme est endormi, le réveil sonne, il ouvre les yeux.

Subjective : il regarde la porte-fenêtre, puis se retourne sur une moitié de lit vide cette fois-ci.

Plan moyen : Il se lève, se dirige vers la salle de bain et devant le miroir affiche une mine accablée.

Immeuble — inter. /jour

Plan moyen : L’homme est en costume, il traverse un hall à pas pressés.

Plan moyen : Il est dans un couloir, il croise quelques collègues, les salue de la main, distant, il semble préoccupé, en colère. Il arrive devant son bureau, ouvre la porte, entre, s’y enferme à clé, semble enfin soulagé. L’homme est adossé à la porte tandis que

Plan moyen : Guillaume Grand apparait sur la chaise derrière le bureau, il chante.

Plan rapproché taille : L’homme avance vers le bureau, fait face au chanteur, il ouvre plusieurs des dossiers déposés sur son bureau, les uns à la suite des autres comme s’il cherchait quelque chose, puis les jette nerveusement. Il sort sur le balcon de son bureau, se tient la tête entre les mains ; accoudé à la rambarde. Subjective : il observe la rue, les passants (il doit être au 2e ou 3e étage). Léger zoom avant sur une jeune femme, de longs cheveux noirs, elle porte une jupe courte et de hautes chaussettes aux bandes multicolores et un t-shirt rose fuchsia.

Ext. /jour

Plan moyen : La femme court dans la rue, il est juste derrière elle, intrigué, il court pour la rattraper. Il lui attrape le bras, elle se retourne.

Plan détail : sur le t-shirt de la jeune femme on remarque qu’il est écrit « Amsterdam ».

Gros plan sur l’homme, gros plan sur la femme : Ils se dévisagent un bref instant, lui reconnaît la femme qu’il a cru voir à son réveil.

 Plan détail : elle lui prend la main.

Plan moyen : ils courent à nouveau, cette fois main dans la main. Guillaume Grand apparaît chantant au-devant d’eux, ensuite il s’écarte de leur chemin. Ils arrivent à un petit parc avec des jeux pour enfants.

Subjective : l’homme observe les toboggans, le bac à sable, les balançoires. Le parc est vide. La jeune femme grimpe à une balançoire.

Contre-plongée : elle se balance heureuse, cheveux au vent.

Plan rapproché poitrine : la mention « Amsterdam » du t-shirt de la jeune femme s’approche, s’éloigne, s’approche puis s’éloigne à nouveau.

Plan moyen : Il est face à elle, assis sur le sable, il la regarde émerveillé, rêveur.

Zoom arrière progressif jusqu’à plan d’ensemble : Il se met à pleuvoir des roses blanches, roses et rouges aux longues tiges épineuses.

— FIN —

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