Clip : L'amour est laid

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Refrain 1 : La scène s’ouvre sur un décor en noir et blanc. On voit le mur d’une maison, volets clos, un peu ébréchés. Guillaume Grand chante en play-back sur ce décor et ouvre les volets. Il est en couleur, pour montrer qu’il est extérieur à la scène dont il est le narrateur.

Couplet 1 (« Assis sur les bancs de la vie… »): La caméra zoom sur la fenêtre jusqu’à pénétrer à l’intérieur de la pièce, alors progressivement les couleurs apparaissent mais la pièce est sombre et un peu glauque. Assise sur le sol une fillette blonde, d’environ cinq ans, pleure. Elle porte sur elle la trace visible d’un coup. Derrière elle on devine la silhouette de son père menaçant. Puis Guillaume Grand chante en playback, toujours en couleur devant la maison en noir et blanc. Vers la fin du refrain, on revoit la fillette et la caméra zoome sur son visage puis tourne autour d’elle et lorsque l’image revient sur le visage, c’est un visage d’adolescente. La petite fille a grandit.

Refrain 2 : La caméra dé-zoom et on découvre le décor d’une boite de nuit, lumières clignotantes, rouges, bleues, vertes, rythme effréné, la jeune fille danse au milieu de garçons séduits. Elle sourit et semble s’éclater, mais la scène est ambigüe car il y a un certain désespoir derrière cette frénésie et d’autre part, l’attirance des jeunes hommes est malsaine. Encore une foi, l’amour est représenté de façon menaçante. La caméra semble un peu ivre avec des mouvements instables et un léger flou. La caméra zoome sur son visage, puis tourne autour d’elle et lorsque l’image revient sur le visage, c’est un visage de jeune femme. L’héroïne a maintenant environ trente ans.

Couplet 2 (« essaie, toi, de comprendre… »): La caméra dé-zoom et on découvre le décor d’un bureau, dans une entreprise. La jeune femme est vêtue d’un tailleur noir, très élégant. Elle est assise, les yeux baissés, en face d’un homme d’une cinquantaine d’année, que l’on devine être son patron. Celui-ci pointe la porte du doigt, les sourcils froncés. La jeune femme se lève et quitte la pièce. La caméra prend le point de vue du patron et l’on voit la jeune femme s’éloigner, puis changement de point de vue : on voit le visage du patron, plein de compassion et de tristesse.

Couplet 3 (« Mais moi je crois pas… ») : Guillaume Grand en couleur chante en playback devant la maison en noir et blanc.

2 Refrains finaux : la caméra se place juste devant la jeune femme, que l’on voit de face et d’assez près. Le visage fermé et triste, elle marche déterminée, de plus en plus vite, jusqu’à courir. Progressivement l’image repasse en noir et blanc. On ne distingue plus que son visage qui s’éclaire et elle sourit.

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