Laura

koya-al-gaad

Mes yeux parcourent ton visage dans une mouvance nerveuse pour ne pas avoir à voir ta beauté, ils s'arrêtent malgré moi et suivent tes sens... je veux être aveugle, à cet instant je le veux, mais ma volonté a fondu dans les tiens! Tant d'appels et de suspends dans ce regard profond du bleu des océans, ceux des îles où le ciel fait miroiter une clarté d'aube... et je sens le tourbillon puissant d'un certain feu m'entraînant , tournant mes pulsations vers celle que j'envie...! Je te veux. Cet éclair dans ma pupille te dévore, et tu le sens... Ton souffle pèse sur les narines, ton regard plus vif me perce, et je vois. Oui, je vois cet élan qui t'anime. Figée par cette évidence, figée par les chants de ta peau, figée par des promesses trop sucrées et des peurs trop ancrées où j'aurais voulu tes mots... La bouche close. Je te regarde, belle. J'observe scrupuleusement les sursauts de ton corps qui me disent qui tu es, au moment de ce tête à tête... Je suis sotte, tu le sais. Le mirage de tes lèvres qui ondulent sur les paroles attire mon attention, quand dans son mouvement il me chante tes mille louanges... Je ne suis plus présente! Dans cet endroit où il n'y a que toi, je ne vois plus que toi... Mon pou, comme un aliéné, s'emballe, ne se calme dans tes échos sans tabous, ceux qui me crient ta sueur! Ton coquin sourire, tes pommettes riantes, tes fins sourcils, et tout ton visage valsent dans un balai érotique, pour défeuiller mon coeur pudique... Seul un baiser, un seul, dernier... Et pourtant, je sais, je sais bien que si je t'embrasse dans un moment fugace de fusion, ma faim de toi ferait défiler sous ma bouche tous les chemins de ton corps, de tes seins parfaits jusqu'à ce que résonne l'aurore! Dans tes soupirs je m'enivrerais pour ensuite découvrir des étendues somptueuses qu'on ne sait délaissées. Que j'aurais rêvé de cette nuit où l'on se serait adonnées à l'oubli! Dans une cadence folle et animale qui emporte la raison, dans une caresse douce et sentimentale qui appelle à l'union... Le reflet de tes cheveux sur l'oreiller m'éblouirait de trop, et laisserait en moi, comme dernière image, une femme se libérant, effleurant mon oreille d'une dernière note d'oubli. Comme ton regard levé vers le ciel, ton poids partirait se perdre dans l'immensité... J'aurais voulu t'offrir cette folle essence de vie, mais je suis toujours là, à t'admirer...

  • ça vibre et ça vibre

    · Il y a environ 8 ans ·
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    garenne

  • Je butine, et arrive sur ce si joli hommage à la femme... Coup de coeur !

    · Il y a environ 8 ans ·
    Oiseau... 300

    astrov

  • Un texte qui porte mon nom, ça m'a fait rire et m'a motivé à le lire! ^^ Beau texte, plein d'amour

    · Il y a plus de 9 ans ·
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    Laura Mini

  • Quel instant ! Et quelle vision de la femme ! Je suis presque chamboulée de ton texte et notamment de ce court passage: "Dans une cadence folle et animale qui emporte la raison, dans une caresse douce et sentimentale qui appelle à l'union...".
    Comment décrire mieux l'amour ? Comment ?

    · Il y a plus de 9 ans ·
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    nevrosee

    • Je suis toute déstabilisée de te voir touchée par mon texte, tu me fais plaisir! J'aime parler de ce sentiment en particulier, comme c'est possible de le voir ^^

      · Il y a plus de 9 ans ·
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      koya-al-gaad

  • Clap clap clap, j'adore! Vous trouvez les mots justes et poétiques qui mènent à l'onirisme.

    · Il y a plus de 9 ans ·
    Img 6998

    embey

    • Merci Magali, votre commentaire me touche ^^ j'espère que je pourrais plus écrire parce je n'ai pas assez développé à mon goût

      · Il y a plus de 9 ans ·
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      koya-al-gaad

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