L'AUTOROUTE A 666

Philippe Larue

Comment une famille, somme toute banale, va révéler ses caractères et se découvrir? Comment va-t'elle vivre une expérience hors du commun qui les emmenera du XIV ème siècle au XXII émé siècle? Comment une famille toute simple va révolutionner l'histoire? Une famille banale, voir bancale, va découvrir des valeurs insoupçonnées d'eux-memes. Au-delà d'un voyage fantastique, c'est lapsychologie humaine vécue par des acteurs improbables. Comment Molière va réagir en rencontrant une rock star? Quelles réactions aura Auguste le clown blanc face à Martin Luther King? Et la princesse Grace avec Charlie Chaplin? Ces histoires vont avoir lieu dans un simple restaurant routier. Sur une aire d'autoroute qui les menaient dans le village de Bazoches-les-Gallerandes. Une commune située sur la route d'Orléans. Baignée par les lieux-dits de la Poussinnières et des Crottes en Pithiverais, Bazoches apportait un calme à Indiana. Ils avaient une petite maison, héritée d'une arrière grand-mère: 66 m2 et 3 m3 d'abri de jardin. Indiana aime ces 3 m2. Il range les graines, archivées par nom/catégories et mois, comme les livres de la bibliothèque de Cambrai où il travaille. Il rajoute des post-it où sont inscrits le nom en latin. Il apprend le latin pour enrichir son français. Son abri de jardin était comme un circuit intégré: le plus d'informations dans un minimum de place. Il y avait un cerisier où Appolinaire, le grand-père d'Indiana, s'installait lorsqu'il faisait chaud. De sa canne, il chassait les pinsons comme des Ostrogoths. On l'entendait alors s'écrier: "Vous n'aurez pas mes cerises et mes madeleines!"

Dans le village de Bazoches-les-Gallerandes, les Chopin passaient inaperçus. De temps à autre, il y avait Mme Le Bourhis qui rendait visite à Edith. Une vraie caisse enregistreuse, du moins son cerveau. Elle connaissait toutes les activités des 729 habitants. Et comme Edith et Indiana ne venaient qu'une fois l'année, les vacances étaient occupées à la mise à jours des activités des Bazochaises et Bazochais. Quand à Mme Silencieux, l'infirmière du village, ils discutaient sparadraps et seringues au pays des Chateaux-forts. des fois que l'armée du roi d'Orléans ressuciteraient! Mme Silencieux était discrète et cela inspirait Appolinaire qui la taquinait. En effet, sa voix douce l'endormait. Alors, il lui disait "Soyez cantatrice, vous n'etes pas une mouche tsé-tsé!"

Quand à Malina et Imako, le ciné mobile s'installait une fois par mois sur le stade de foot. Un grand écran était installé, des chaises et une buvette. La sortie culturelle mensuelle. Les films, ils les avaient déjà vus, trois années auparavant. Les autres jours, Imako préparait des scénaries familiales. Et parfois, pour augmenter les difficultées, morsque mme Le Bourhis et Mme Silencieux étaient invitées au déjeuner, l'après-midi devenait une audience où chaque protagoniste jouait un role. Chacun d'eux tirait un bout de papier pour connaitre le synopsis. Cela ressoudait les liens familiaux. Malina en profitait pour travailler sa démarche afin de ressembler aux top-models.

Mais ce samedi 13 juillet 2012, la famille Chopin allait se retrouver sur une aire d'autoroute de l'A 666. Etait-ce le restaurant routier qui allait transformer cette journée? Ils allaient prendre un menu simple, pas de quoi fouetter un chat. ils allaient discuter des vacances et de l'avenir. Ah, parlons de l'avenir. C'est probablement ce mot qui allait changer l'histoire. Comment? Avec un kiosque. Un kiosque installé derrière le restaurant qu'eux seuls pouvaient voir. En lettres gravées étaient écrits: "KIOSQUE 666, entrez". A l'intérieur, un siège à régler comme les photomatons. Un bouton et quatre roulettes à chiffres. Le premier à entrer était Indiana. Une discution tendue. Il avait voulu aller se rafraichir le visage. En sortant des toilettes, une petite fille lui montrait du doigt le kiosque avant de se sauver. Curieux de ce message, il était sortit voir ce kiosque et avait vu les lettres gravées. Gauche, droite pour regarder s'il était observé puis il était entré.

A l'intérieur, un bouton et quatre roulettes à chiffres. Cela lui semblait sans danger, alors il pouvait etre téméraire. Sur l'écran clignotait: "YES, YOU CAN". L'index avait appuyé sur le bouton et les roulettes se mirent à tourner. Une par une, elles s'arretèrent et il pu lire: 1668.  Il entendit "SOURIEZ". Une grosse lumière blanche remplie le kiosque, ce qui eu pour effet de lui faire fermer les yeux. Lorsqu'il les eut rouverts, il fut intrigué et prit peur. Il sortit et s'aperçut que le restaurant avait disparu mais pas la poubelle. La nature, elle aussi était différente. Ahuri, il se mit les mains sur la tete et se rendit compte qu'il avait beaucoup de cheveux. Effectivement, c'était une perruque. Celle que les rois portaient. Et les habits, une rhingrave et des souliers. Ils en avaient vus dans des films comme Marie-Antoinette ou Ridicule. Ridicule, c'était la situation dans laquelle il se trouvait: au milieu d'un grand jardin. Des arbustes et des bosquets de buis taillés géométriquements ornaient les grandes pelouses. Plus loin, des jets d'eaux et des bassins. Il lui fallu croire ce que ses yeux voyaient: Versailles. Un Versailles différent. Plus loin, sur le bord du grand escalier, il y avait beaucoup de monde. Un attroupement. Des visiteurs? Pas le temps de regarder. Il lui fallait retourner au restaurant, vers sa famille. Comment y aller puisque le restaurant avait disparu?

Telle est l'introduction du chapitre 1 de la série : L'AUTOROUTE A 666

Chapitre 2

Qu'est-il arrivé à Indiana? Toute la famille se demande où est Indiana. L'assiette d'andouillette-purée est encore à moitié pleine. Edith suggère à Imako d'aller voir où est son père. Imako parcours le restaurant, les toilettes, va voir si la voiture est toujours là. La Skoda est garée. Imako fait le tour et rencontre la petite fille. Elle le regarde et montre du doigt le kiosque. Elle se sauve. Imako regarde le kiosque et en fait le tour, appelle son père. Pas de réponse. Il entre à l'intérieur et observe les roulettes à chiffres ainsi que le bouton. Il appuie et voit indiqué: 2046 et entend la voix. En franchissant la porte, une où plutot des musiques résonnent. Des guitares partout, des amplis. Mais pas d'odeur d'andouillette. Imako est dans un  "Elixir-center", un temple de la guitare. Il est vendeur. Il va faire partit du plus grand groupe de rock et connaitre la gloire. Il va rencontrer les présidents de la planète, découvrir ce qui va remplacer la démocratie, apprendra de nouvelles lois et plaidoyer pour sa fille qu'il n'a pas en 2012.

Chapitre 3

Malina s'énerve de ne pas voir revenir son frère et son père. Elle aussi va décrouvrir le kiosque et se retrouver en 1920. Une époque d'après-guerre, dure et austère. Elle prendra conscience de la chance de son époque. Elle est vendeuse de fleurs. Malina va apporter de l'humanité, de l'espoir. Avec les fleurs, elle va avoir une renommée nationale. Elle rencontrera Coco Chanel, Guerlain, faire découvrir le bikini et le string. Elle parlera des sex-toys. Elle montrera des accords de rock'n'roll lors d'une soirée.

Chapitre 4

Pendant ce temps, au restaurant, Edith et Appolinaire se "wisigoth". Elle va aller questionner les serveuses, les cuisiniers. Devra-t'elle appeler la police? La petite fille, encore elle, montrera du doigt le kiosque. Elle hésitera et demandera au responsable du erstaurant ce qu'est ce kiosque. Mais personne ne le voit. En est-il de meme pour les membres de sa famille? Elle entrera et se retrouvera en 2155 dans un cinéma où elle se verra actrice à l'écran. Elle vivra une vie d'artiste, oubliera sa famille et c'est seulement lors d'un tournage en extérieur, où, parmis  les décors se trouve le kiosque. 2155 sera une vie où elle rencontrera un grand nombre d'hommes. Elle pourra revenir en 2012. En 2155, la technologie futuriste permettra, à partir de l'ADN, de situer où une personne se trouve.

Chapitre 5

Appolinaire ne comprendra pas ce qui se passe. C'est la petite fille qui lui fera signe de la suivre jusqu'au kiosque. Il se retrouvera, comme par magie, en 1920, comme sa petite-fille Malina. Il sera Auguste le clown blanc du cirque Pinder, à ses débuts. Cette situation l'amusera et il apportera de nouveaux numéros avant-gardistes. En effet, en 2012, il connait énormément de numéros de cirque ainsi que des sketches. Il fera la gloire du cirque Pinder. Il rencontera le président Deschanel, venu au spectacle. Il lui patlera des droits de l'homme, de Martin Luther King...Sa fille viendra voir un de ses spectacles et le reconnaitra. Ils comprendont ce qu'il se passe et chercheront un moyen de retourner en 2012.

Chapitre 6

En 2155, le cancer se guérrit. Edith, revenue en 2012, récupérera les verres du restaurant et retournera en 2155 vers des chercheurs afin de situer les membres de sa famille. Elle repartira en 1920 chercher sa fille et Appolinaire. Ayant le médicament pour soigner le cancer, elle aidera un enfant du cirque à guérrir et laissera les autres médicaments à des chercheurs. Elle révolutionnera la médecine de 2012 par les connaissances acquises en 2155.

Chapitre 7

Edith, Malina et Appolinaire sont réunis. Ils vont aller chercher Imako en 2046. Vivant dans la gloire, il ne souhaitera pas retourner en 2012. Il est fasciné par l'époque. Malina, Edith et Appolinaire seront stupéfaits de rencontrer la fille d'Imako. Ils décideront de laisser Imako pour aller retrouver Indiana. Malina restera avec son frère.

Chapitre 8

Edith et Appolinaire auront retrouvé Indiana, métamorphosé. En avance sur l'époque, il sera devenu conseillé du roi Louis XIV. Il lui aura proposé de créer une cour des comptes, une agence du R.A.I.D pour déjouer complots et pièges. L'armée sera modernisé. Il aura insuffler le "street-art", "le design" personnalisé au XIV ème siècle. Indiana aura surtout découvert l'estime de soi en étant "psy et coach" du roi. Edith et Indiana repartiront sur des bases nouvelles de leur couple. A contrecoeur, Indiana repartira pour chercher son fils et sa fille.

Chapitre 9

La famille se retrouve au complet en 2046. Ensemble, ils rapporteront avec eux, les clés du futur pour les habitants de 2012. Indiana sera promu Directeur de la bibliothèque de Cambrai. Edith sera chef de clinique pour la recherche contre le cancer. Malina aura crée sa maison de haute-couture. Les fleurs, présentes chaque jours seront offertes le soir à des maisons de retraites. Imako vivra intensément de son métier d'avocat mais aussi de rock star. Il aura une renommée mondiale. Quand à Appolinaire...on le découvrira au 9 ème épisode!

Chapitre 10

Appolinaire sent venir son heure. La famille est réunie. Ils ne se sont pas vues depuis longtemps. Ils se rappellent cette histoire incroyable, sur une aire d'autoroute, l'A 666. Ils se demandent si le kiosque existe toujours. Doivent-ils y retourner? Et si c'était vrai? Et si ça recommençait? Et cette petite-fille, qui était-elle?

"Le concours se termine ce soir. J'ai vu le concours il y a 15 jours et écrit le 1 er chapitre, le tout en 15 jours! Je n'ai malheureusement pas eu le temps de tout écrire sur le site...mais si celà est possible  ;0)"

L'AUTOROUTE A 666

Chapitre 1

Samedi 13 juillet 2012. Il est 5h58. Dans deux minutes, va démarrer l'histoire la plus rocambolesque de la famille Chopin. Un ensemble de personnalités où la banalité se rythme au temps des horloges et des réveils pré-établis. Mais entrons à l'intérieur découvrir ce qui ne sera plus jamais comme avant, tel que vos yeux imaginerons.

Tout d'abord, Edith, la maitresse de maison. Terme qui ne lui sera plus attribué, dix épisodes plus tard. Edith reve de cinéma et d'hommes qui ne cessent de la courtiser. Elle a toute une commode de sous-vetements qu'elle ne met que lorsque la maison est vide. Elle est belle mais oublie de prendre soin d'elle. Infirmière, elle est dévouée et appréciée des francs-mitoux et des francs-miaoux mais inconsidérée de ses collègues. Mère dévouée et cahotée par ses enfants Malina et Imako, elle est délaissée par son mari Indiana.

Parlons de lui maintenant. Chopin Indiana. Sa mère l'a appellé ainsi car elle souhaitait que son fils voyage par toutes les contrées possibles. Timide et souffre-douleur de ses collègues bibliothécaire, Indiana voyage avec les livres qu'il classent dans les rayonnages de la bibliothèque de Cambrai. N'osant s'imposer dans la hiérarchie fonctionnariale, il classe soigneusement et conseille les abonés, qui d'ailleurs, le respecte par ses compétences et ses connaissances des ouvrages.

Celle qui dévale les escaliers, c'est Malina. Elle aime sa mère mais n'a de cesse de lui faire des remarques sur ses tenues vestimentaires. Edith aime la mode mais l'observe sur sa fille qui est une fashionnata ardente. Malina veut etre top-model, connaitre les podiums des défilés, etre "un pot de colle" affichée comme elle dit. Voir sa silhouette svelte photographiée en iso 400 ou en grand format 12 m2 zone urbaine, ou bien encore en 60 x 160 sur les vitrines et meme en XXL dans les aéroports, cela l'excitait. Elle émettait une moue lorsqu'elle songeait en A3 dans les sanitaires. Elle trouvait cela déplacé. Une magnifique photo dans un lieu vulgaire, cela manquait de cohérence.

Ah, celui qui bouscule, c'est Imako. A 5h59, il est à deux de tension. Les copains étaient restés jusqu'à minuit. La PS3 n'arrivait plus à transiter. Diodes et résistances ne se comprenaient plus. Les transistors avaient une drole de tete à force de nuits blanche. Ils avaient meme faits une pétition pour etre au 35h! Le transformateur avait répondu qu'ils n'avaient pas à se plaindre car ils fonctionnaient en mode ac/dc. Imako faisait des études de droits. Il était en quatrième année. Parfois, il parlait des textes de lois sur les droits du travail pour ses parents. Doué dans les plaidoieries universitaires, les étudiants lui demandaient conseils. Se lever tot sera une action dans une année. Les vacances dans le centre de la France ne l'enchantait guère. Faire plaisir à ses parents une dernière année car l'an prochain, après son master, il envisageait de prendre un appartement pour recevoir ses conquètes féminines. En effet, elles appréciaient plaider coupables et connaitre le jugement d'Imako.

Oups, pardon. Ecrivain ODIN, 1 ère classe, à vos ordres mon adjudant. Pourquoi cette réplique? Vous avez demandé dans la famille Chopin le grand-père, je vous présente Appolinaire, ancien militaire dans la cavalerie, adoucit par la littérature mais au tempéramment animal. Boosteur de son fils et hypocondriaque avec sa belle-fille, excusez sa bru. Edith étant infirmière, Appolinaire faisait sans cesse le franc-mitoux. Certaines traditions perdurent inutilement. Belle-fille est plus joli que bru. Quand il énervait Edith, elle l'appelait le goth ou bien le wisigoth. L'étymologie du mot venait des Goth au III ème siècle, lorsqu'ils avaient envahis la gaule. De cette manière, elle résistait à l'envahisseur Appolinaire. La maison devenait parfois le théatre de joutes verbales. Si le goth avait fait trop de remarques à Edith, le soir, c'était topinambour-boudin, tout ce qu'il n'aimait pas. A 17h15, Edith préparait le quatre heure d'Appolinaire: quatre madeleines et un vin chaud. Et parfois, c'était quatre petits beurre en remplacement des madeleines. Alors Appolinaire boudait et le lendemain, son estomac avait communiqué dans ses reves d'avoir de bonnes résolutions avec Edith.

Telle était la famille Chopin que de droles de circonstances allaient métaùorphoser en histoires de grandes virtuosités.

Chapitre 2

6h00. Préssé d'en finir avec les vacances, Imako prit la parole.

- Mesdames et Messieurs les Chopin, la Skoda qui va faire la Cambrai-Bazoches-les-Gallerandes est avancée. Le contrat ne doit pas dépasser les quinze jours de tranquilités.

- Chéri Indiana, emmènes-nous à l'aventure.

C'était le seul moment où Edith stimilait Indiana. Les vacances lui permettaient d'etre le chef de famille. Indiana aimait les mensurations de la Skoda (50-90-130). Elle ne dépassait pas d'un poil la vitesse. Edith n'était pas jalouse. Les siennes, pourtant digne et respectable(90-60-90), était moins entretenues. Il y a comme ça des hommes qui préfèrent leur voiture à leur femme. Toutes les attentions étaient promulguées à la Skoda. Mais revenons aux vacances de Mr Chopin.

Bazoches-les-Gallerandes, une commune située sur la route d'Orléans. Baignée par les lieux-dits de la Poussinières et des Crottes en Pithiverais, Bazoches apportait un calme à Indiana. Les Chopin avaient une petite maison, héritée d'une arrière grand-mère: 6- m2 et 3 m2 d'abri de jardin. Indiana aimait ces 3 m2. Il y rangeait les graines, archivéespar noms/catégories/mois, comme les livres de la bibliothèque de Cambrai. Il rajoutait des post-it où étaient inscrits en latin les noms. Il apprenait le latin pour enrichir son français. Son abri de jardin était comme un circuit intégré avec le plus d'informations dans un minimum de place. Il y avait un cerisier où Appolinaire s'installait lorsqu'il faisait chaud. Avec sa canne, il chassait les pinsons comme des Ostrogoths. On l'entendait alors s'écrier: "Vous n'aurez pas mes cerises et mes madeleines!".

Dans le village de Bazoches-les-Gallerandes, les Chopin passaient inaperçus. De temps à autre, il y avait Mme Le Bourhis qui rendait visite à Edith. Une vraie caisse enregistreuse, du moins son cerveau. Elle connaissait toutes les activités des 729 habitants. Et comme Edith et Indiana ne venaient qu'une fois par année, les vacances étaient occupées à la mise à jour des activitées des Bazochaises et des Bazochais. Quand à Mme Silencieux, l'infirmière du village, ils discutaient sparadraps et seringues au pays des Chateaux-forts. des fois que l'armée du roi d'Orléans auraient ressuciterait pour lui donner du fil à recoudre.

Mme Silencieux était discrète et celà inspirait Appolinaire qui la taquinait. En effet, sa voix douce l'endormait. Alors, il lui disait: "Soyez cantatrice, vous n'etes pas une mouche tsé-tsé!". Quand à Malina et Imako, le ciné mobile s'installait une fois par mois l'été, sur le satde de foot. Un grand écran était installé, des chaises et une buvette. La sortie culturelle annuelle. Les films, Malina et Imako les avaient déjà vus, deux années auparavant. Les autres jours, Imako préparait des scénaries familiales. Parfois, pour augmenter les difficultées, lorsque Mme Le Bourhis et Mme Silencieux étaient invités à déjeuner, l'après-midi devenait une audience où chaque protagoniste jouait un role. Ils devaient alors tirer un bout de papier pour connaitre le synopsis qui serait joué. Cela resemblait à des papillottes en chocolat. Un hour truand, un jour policier, un autre victime. Appolinaire devenait Al Capone et Indiana, Eliot Ness. Quand à Edith, elle ne voulait jouer que des personnages justiciers. Alors, elle devenait Jim Malone. Ces plaidoieries permettaient aux Chopin de transformer leurs caractères et de ressouder les liens familiaux. Malina en profitait pour travailler sa démarche afin de ressembler à celles des top-models. Belle, pas anorexique et très sensuelle, elle mettait un point d'honneur à se démarquer. Elle emportait avec elle des DVD de défilés et, pendant des heures, notait les moindres détails. Ensuite, à l'aide de son I phone, elle s'enregistrait après avoir posé l'I phone sur un support, puis comparait les défilés. Malina avait une hygiènede vie stricte. Elle trouvait cela naturelle. Ne pas se laisser aller. Elle s'octroyait quelques exceptions annuelles.

Malina avait un tempéramment volcanique. Participer à un défilé en costume mérovingien, elle l'aurait peut-etre fait si elle était énervée. Après tout, elle avait des racines nerviennes et peut-etre Belge, une fois. Les Chopin n'étaient pas déboussolés. Cambrai se trouvait au nord de la Skoda et la route Cambrai-Bazoches-les-Gallerandes leur était familière. Malina tournait la tete à droite lorsqu'elle voyait le panneau routier qui indiquait Crèvecoeur-sur-l'Escaut, à vingt quatre kilomètre sur la gauche. Ainsi, elle préservait son moral. Edith, la mère, avait glissé un CD sans le lecteur de l'auto-radio. Déjà la nostalgie se faisait sentir. On entendait Sabine Paturel chanter le refrain:

"Fallait pas m'quitter tu vois

Il est beau le résultat

Je fais rien que des bétises

Des bétises quand t'es pas là"

Dans la boite à gants se trouvaient une pochette remplie de bonbons. pas n'importe lesquels. Non. Des bétises de Cambrai.

- Qui veut faire une bétise, demanda Edith?

- On est entrain d'en faire une, répondit Imako.

- Allons, quize jours vont te faire du bien. Une grande bouffée d'oxygène avant ta dernière année de droit.

- Alors, j'en veux bien une petite de Cambrai. Entre menthe de Cambrai et mante de Bazoche-les-Gallerandes, y-a pas photo.

- Tiens, mon chéri. Et puis, qui sait, peut-etre qu'un jour elle te servira à une plaidoierie!

- Ce seraitune grosse bétise. Je préfère ne pas commètre d'erreur judiciaire.

- La bétise de Cambrai est classée au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité des spécialités de France!

- Alors, affaire classée.

Indiana et la Skoda, c'était comme le chapeau et le fouet du héro du film. Des inséparables depuis 1991. La différence était que la Skoda fut la coqueluche des taxis français. Indiana songeait au héro qui lui, était la coqueluche de la gente féminine. Pourtant, la coqueluche, il connaissait car il en avait eu une à 11 ans. Pendnat que ses camarades d'écoles apprenaient "la guerre de cent ans", lui, faisait "la toux des cent jours". Le matin, il n'avait pas besoin de réveil. Après avoir effectué de violentes quintes de toux pendant 99 jours, le centième, il eu "le chant du coq". Un paroxyme!

Indiana avait l'impression d'etre un aventurier avec sa Skoda et sa famille sur  l'Européenne. L'autoroute, pourtant plus fréquentée que d'ordinaire, était fluide. Il se battait avec un "anaconda bitumé" pour ne pas avoir d'accident. Avez-vous déjà vu un anaconda géant? Indiana était serein. Il baissa le volume de l'auto-radio.

- Dans trente huit kilomètre, nous arrivons vers Versailles. Je pense que l'on pourra déjeuner au restaurant routier. Le voyage a du vous ouvrir l'appétit?

- Oui. Tu as une bonne idée, n'est-ce-pas mes chéris, demanda Edith?

- Comme d'habitude, répondit Imako.

- Et toi Malina, qu'en penses-tu?

- Oui. Un resto. routier à Versailles, c'est comme un Mac Do chez Robuchon!

- Tiens d'ailleurs, cela vous tenterais de visiter Versailles et ses jardins, demanda Indiana?

-  Avant ou après, demanda Malina?

- Alors, allons-y tout de suite, fit Imako.

- Nous arrivons bientot sur l'aire où se trouve le restaurant.

- Tout cela m'a ouvert l'appétit, répliqua Edith.

- C'est marrant cette phrase, commenta Imako. Les gens, ils ouvrent leur appétit comme des boites de conserves! Bonjour Messieurs-Dames, vous prendrez quel appétit? Oh, celui-là m'a l'air appétissant. Un appétit saucisse-lentille du jour alors? Vous avez fais le bon choix; les lentilles sont à volonté.

- Soyuns rassurés, nous arrivons, fit Indiana.

- C'est bien ce qui m'inquiète, répliqua Imako.

Chapitre 3

Le parking était rempli en ce week-end du 14 juillet. Une chance qu'il n'y ai peu de poids lourds! L'intérieur du restaurant était d'une telle cacophonie que l'on se serait cru dans une volière. Après avoir choisi les menus-plateaux, les Chopin avaient pu trouvés une table. Les plateaux étaient colorés bien qu'ils étaient loin d'une décoration gastronomique. Des petits cubes multicolores de la macédoine-oeufs mayonnaise, les frites jaune parallépipèdes supportaient la cuisse de poulet. Sans oublier l'ensemble géométrique pain-camembert, il était sur que les Chopin se trouvaient dans un restaurant routier. Exceptionnellement, ils avaient prit une chopine de rosé du Buget, histoire d'avoir la sensation de la couleur du midi avec les cigales et le soleil.

- Et bien, bon appétit, s'exclama Indiana.

- Oui, trinquons au retour, fit Imako.

Edith savait qu'elle connaitrait qu'une fois pendant les vacances, sea, sex and sun. Chacun des Chopin y allaient de l'activation de leurs mandibules. Imako avalait son repas à la vitesse d'un marathonien. Edith avait engagé la conversation.

- Que comptes-tu faire après ta dernière année de droit?

- J' ai quelques plans tordus comme les USA ou en UK. J'ai des contacts et cela me permettrait de parfaire mon anglais dans les plaidoieries.

- Au USA? Il te faut un appartement, un visa et la vie est chère!

- Oui, mais il y a de grandes opportunités. La sillicone valley n'est plus l'eldorado. C'est le texas et avec la crise, ça ne chome pas. Il y a plus de policiers que de médecins, donc avocat, je n'aurai pas le temps de me passer de la crème!

- Tu partirai de Cambrai, demanda Indiana?

- Oui. C'est une ville où il n'y a pas beaucoup de bétises.

- c'est bien, non, fit Edith?

- Oui, mais pas dans mon métier. A notre époque, la guimauve rose n'a pas de place. c'est encore cowboy/indiens les USA.

- Et tu veux aller au Texas alors que c'est cowboy/indiens?

- Regarde, du moins rappelles-toi Bush. C'est pistoleros de père en fils, fit Edith.

- Justement, c'est le jackpot. Pas besoin d'aller à Las Végas!

- Las Végas et le jackpot, tu l'as chez Fortunée, la buraliste de Cambrai. Le billet est à deux euros. C'est tout de meme moins cher qu'un aller-retour Las Végas, fit Indiana.

- Ils ont une grande bibliothèque à Las Végas. Sans parler du grand canyon! Indiana Jones a été tourné en partie dans ce lieu mythique, fit Imako.

- Il dit vrai Indiana. Ton fils a plus d'attentions que la bibliothèque de Cambrai. Il te ferait voyager et cela nous ferait le plus grand bien!

Le père approuva en avalant une bouchée de son andouilette-purée. Il prit la chopine et rempli à nouveau son verre. En le portant à sa bouche, il changea de couleurs.

- Veuillez m'excuser, je dois aller aux toilettes, fit-il.

Indiana se leva et se dirigea vers la porte indiquée par des panneaux routiers 60 et 90. Edith continua la conversation avec sa fille.

- Ma fille, qu'envisages-tu à la rentrée? Tu as bien envie d'un métier?

- Je me suis renseigné sur les écoles de mannequins. Il y a aussi les concours en été.

- Tu es très belle Malina seulement tu n'es pas seule à attendre devant la porte, dit sa mère.

- Il y a aussi les écoles d'acteurs. Le cinéma est une grande famille.

- Vous avez de drole de choix. Avocat, c'est très bien mais au USA?

- Tu aurais préféré le kazatchan?

Pendant ce temps, Indiana était sortit des toilettes, avait lavé deux fois ses mains car il était maniaque et donc passé deux fois ses mains dans le sèche-main. Il aimait passé ses mains à l'intérieur. Il avait l'impression d'avoir le pouvoir de faire souffler le vent. C'était un Dyson, les plus puissants. En tournant la tete à gauche, une petite fille le regardait. Elle le regardait avec des yeux perçants. Puis, elle avait tendue son doigt bras, son doigt montra une direction. Elle avait avancé vers une porte qui donnait vers l'extérieur, le bras et le doigt toujours tendu. Comme il s'agissait d'une petite fille, Indiana n'eut pas peur. L'ayant suivi, La porte donnait sur l'arrière du restaurant. A part les arbres, la pelouse et la poubelle, il n'y avait rien. Rien hormi un kiosque en bois. Après en eu fait le tour, il s'aperçut quela petite fille avait disparu. Une pancarte était cloutée sur la porte. Ilk était inscrit "Kiosque 666, entrez". Indiana avait commencé à faire demi-tours puis la curiosité avait prit le dessus. Après avoir regardé à droite puis à gauche, il avait refait le tour avant d'entrer à l'intérieur. Indiana s'était cru dans un photomaton. Juste un bouton et quatre roulettes à chiffres. Au-dessus, une pancarte indiquant: "Yes, you can". De nature très méfiante et peureuse, il regarda partout. Etant seul, il s'était dit qu'il ne risquait rien. L'index avait appuyé sur le bouton et les roulettes s'étaientmises à tourner. Cinq secondes plus tard, Indiana pouvairt lire: 1668. Il avait entendu "Souriez" et une grande lumière blanche remplissait le kiosque. Il fut prit de peur et était sortit. Un évènement incompréhensible s'était produit. Le restaurant routier avait disparu ainsi que la poubelle. La  nature était dufférente. Il avait mis ses mains sur la tete. Les cheveux avaient glissés. C'était une perruque. Il en avait vu dans des films comme Marie-Antoinette ou Ridicule. Ridicule, c'était la situation dans laquelle il se trouvait. Au milieu d'un grand jardin. Des arbustes de buis étaient taillés géométriquement. Plus loin, il y avait des jets d'eaux et des grands  bassins. Il reconnu l'endroit: Versailles. Un Versailles nouveau où tout du moins en construction. Y-avait'il des travaux de prévus en plein mois de juillet? Surprenant. Il lui semblait qu'il lui manquait des batiments au Chateau. Au loin, il avait aperçut du monde. Un atrouppement. Il avait voulu retourner au kiosque mais disparu lui aussi. Où se cacher? On lui fesait signe. L'éloignement empechait de voir de qui il s'agissait. Il était trop tard pour fuir. Attendre que l'atrouppement approche. Cela lui laisserai le temps de réfléchir à ce qu'il allait dire. Où pouvait etre ce restaurant? Et 1668, que pouvait signifier ces chiffres? Versailles/ 1668, c'était l'époque de Louis XIV. Une blague. On avait voulu lui faire une blague. Mais qui? Et faire dispataitre disparaitre un restaurant en quelques secondes, impossible? Etait'il en 1668? Impossible, c'est de la magie oude la sorcellerie. Et ça n'existe que dans les livres ? Il avait remis sa perruque, réajusté sa rhingrave et pincé son bras pour voir s'il ne revait pas. Il avait sentit la douleur. C'était donc un reve. Mais alors? Il entendit une voix s'écrier.

-Charles-Tom!

Il n'avait pas bougé pour éviter de réentendre la voix. Mais elle recommença.

- Charles-Tom!

Qui appelait-elle cette voix? Il était seul et l'atroupement était encore au loin. Il avait osé se retourner et avait aperçu un homme, vetu sensiblement comme lui.

- Mes hommages, Charles-Tom de Savoie. Monseigneur le Duc de Champagne a-t'il des difficultées pour entendre?

Cet inconnu l'avait appelé Charles-Tom...de Savoie. Peut-etre le confondait'il avec quelqu'un d'autre? Mais comment aurait'il pu me connaitre puisque Indiana ne le connaissait pas? Il était Indiana Chopin, fils de Hugette LeHon et Appolinaire Chopin. Charles-Tom desavoie, puis quoi encore: c'était une blague visisblement. Tom de Savoie, un gros jeu de mots à deux balles. Une caméra cachée? Oui, c'était ça. c'était une caméra cachée. Tout était claie. Il regardait souvent l'émission "Surprise, surprise". Alors, faire disparaitre un resdtaurant, c'était dans leurs compétences. Ils avaient fais divertion avec le kiosque, puis transporté celui-ci ailleurs pour faire croire que le restaurant avait disparu. Qui dans sa famille aurait voulu lui faire une blague? Bizarre, bizarre. De plus, appelé Monseigneur le Duc de Champagne! Le seul titre qu'il avait était Monsieur. D'accord, il s'appellait Chopin mais aucun lien de parenté avec le célèbre génie du piuano, Frédéric Chopin. Avait-il de la famille en Pologne sans le savoir?

- Que fait, alors que la rosée désoiffe les fleurs du roy, Charles-Tom de Savoie, Duc de Champagne, dans les jardins?

Indiana dévisagea inconnu. Il fit un état civil visuel en un éclair. La perruque, la veste, le pantalon et les souliers étaient une restitution du XIV ème siècle. Son métier de bibliothécaire fut sollicité et le rayon histoire de France, dévalisée. Puis, ce fut au tour de l'étagère des livres qu'il avaient classés Beaux-Arts. De combien de temps disposait-il? Au diable, l'avarice. Ses chefs étaient absents. Il alla téléphatiquement à Cambrai. de toute façon, un samedi de juillet, c'était fermé. C'est fonctionnaire, tout le monde le sait et c'est pas Indiana qui dire le contraire.

- Hum...euh...je suis insomniaque...Monseigneur le Duc!

Il lui faillait connaitre le titre et le nom de l'inconnu. Comme les parties de cluedo qu'il faisait avec Edith, il avançait par déduction.

- Merci mon cher mais je ne suis que Marquis. Vous etes flatteur mais  quel est donc ce mot que je ne connais pas, insomniaque?

- Cher Marquis...Marquis...c'est...c'est un anagramme! Euh...un anagramme de votre prénom!

- Monseigneur le Duc, on est entre nous, n'est-ce pas Charles-Tom? D'où vous vient cette élocution? Ne serait-ce pas ce Molière, artiste de la poésie, qui vous aurait enseignement?

Indiana ne comprenait pas plus cette situation. Un Marquis qui le connaissait et qui ne connaissait pas insomniaque et anagramme mais qui connaissait Molière dont il en parlait au présent? Si Indiana se trouvait dans le passé, comment retourner dans le futur? Quelle conjugaison! Il lui fallait mettre de l'ordre. Changer de conversatrion. Oui.

- Hum...qui est le jardinier qui a oeuvré pour réaliser ses prouesses?

- Ah! Vous aimez. Si  LeNotre m'était conté, le votre serait inventé.

- Lenotre? Lenotre, Lenotre, le jardinier du roi Louis XIV?

- Charles-Tom de Savoie, voyons. Son Altesse Louis XIV! C'est comme si j'aurai dit Tom de Savoie. Vous etes nu, il manques une part de vous, n'est-ce-pas Charles- Tom de Savoie!

- Une part de Tomm de Savoie! Vous etes fin d'esprit. Molière est votre coach?

-Votre coach? Vous accouchez de droles de mots Charles6Tom. Où avez-(vous appris ce langage? Avez-vous voyagé ces temps-ci?

-Comme vous dites, c'est élémentaire, mon cher Marquis.

- Charles-Tom, vous avez aiguisé ma curiosité. puisque l'explication vous fait défault, je ferai mon enquete. Nous reprendrons notre conversation plus tard. Allons rejoindre notre Majesté et prenons garde à ses conseillers.

Pendant qu'Indiana, euh pardon, Monseigneur le Duc Charles-Tom de Savoie et le Marquis de Sévigné marchaient en direction de sa Majesté Louis XIV et sa cour, trois cent quarante quatre ans plus tard, la famille Chopin s'apprétait à "s'effriter" au sens propre et figuré. Le poulet d'Edith n'avait pas fait de vieux os. La conversation prenait une couleur de réglement de compte familiale. Imako repprochait les habitudes parentales démodées. Quand à Malina, elle parlait de londres et de la mode. Elle suggérait à sa mère d'aller en vacances pendant les soldes pour égayer sa garde-robes.

Chapitre 4

La garde-robes justement, Charles-Tom de Savoie et le Marquis de Sévigné allaient jouer une pièce théatrale royale. D'un coté, deux nobles en rhingrave et de l'autre coté, Louis- Dieudonné (nom de naissance de celui qui se ferait appeller roi soleil) et sa cour. Sa basse-cour aurait été impropre à une présentation de trente quatre siècles d'écarts. Le roi ne connaissait pas les guignols ou le petit journal de canal+. Charles-Tom allait rencontrer sa Majesté. Celui qui allait régner pendant soixante douze ans, engager la France dans cinq guerres, construire un chateau pour sa reine qui serait visité par des millions de personnes depuis, et connaitre les artistes comme Molière, Racine, Boileau, La Bruyère ou La Fontaine...et endetter la France, tradition qui se perdure en 2012.

Indiana, euh pardon, Charles-Tom, qui d'habitudes était un faux calme, se sentait comme un vrai énervé, disons plutot tendu. Lui, le simple bibliothécaire de la bibliothèque de Cambrai, qui connaissait tous les classiques et qui rangeait tous les jours ces poètes qui faisait la renommée internationale de la France, allait les cotoyer de vive voix et d'os. Mais alors, il connaissait aussi les oeuvres littéraires de ces illustres fantomes de 2012.

Comment leurs parler de livres qu'ils n'avaient pas encore écrits? Comment laisser exprimer ses sentiments vis-à-vis des pièces théatrales de Molière, puisqu'elles n'avaient pas été jouées? Meme Louis XIV, lui, le roi de France, ne les connaissaient pas? C'était irréaliste comme situation. Lui, le simple bibliothécaire allait etre l'Einstein littéraire du XIV ème siècle. Lui, que les chefs fonctionnaires considéraient comme une archive de France, serait l'esprit intellectuel du roi soleil, le Dieudonné de VeRSAILLES§ Allait-il faire une gaffe en parlant du Dieudonné du petit écran? Quelle travail spirituel de trente quatre siècles devrait-il exercer? Un homme normal étant constitué de deux milliards de neurones, Charles-Tom de Savoie en avait plus de deux cent cinquante et un billiards ( 251 120 000 000 000)! Il avait trouvé une phrase pour parler au roi.

 "Sir, c'est un petit pas pour un roi mais un bon de géant pour un homme"

Le Marquis de Sévigné et Charles-Tom se trouvaient en face de Sa Majesté. Après quelques courbettes, il s'adressa au roi.

- Votre  Majesté, quelle joie de vous voir ragaillardit après la précédente nuit! Savez-vous que mes entrailles se sont offusquées du dernier verre de vin?

- Allons Marquis de Sévigné. Vous n'allez pas en faire tout un fromage! Hum, ça sonne bien. Racine a les notes justes du terroir. Mais qui donc vous accompagne?

- Sir, il s'agit de Charles-Tom de Savoie, Duc de Champagne et époux d'Emilie de la cascade.

Charles-Tom avança sa jambe pour faire une révérence.

- Votre Majesté, c'est un petit pas pour un roi mais un bon de géant pour un homme de vous rencontrer.

- Cha..Charles-Tom de Savoie? est-ce Racine qui vous a planté ce bulbe linguistique?

- Non, Sir. C'est une célébrité lunaire.

- Une célébrité lunaire? Que voulez-vous dire?

- C'est...c'est un fromage de Savoie.

Charles6Tom se trouvait dans une cuve où fermentaient ses neurones. Dialoguer avec ses ancètres de trois cent qurante quatre ans son ainnée était pas chose facilE. De plus, avec le roi soleil. Imaginez sa tete si  je lui disait qu'un homme allait marcher sur la lune dans plus de trois cent ans, faire de la jeep lunaire, photographier et filmer la terre toute ronde et bleue et que des milliards de personnes regarderaient cet exploit dans un téléviseur? Il n'oserait pas me répondre qu'il était victime d'une attaque martienne tout de meme!

- Comment se fait-il que je ne connaisse pas ce fromage, moi, le roi soleil? Trouvez-moi ce fromage de Savoie.

- Si vous permettez votre Majesté, je connais quelqu'un qui peut vous en ramener rapidement. Il s'appelle...marathon. Marathon de Savoie

- Faites Tom de Savoie

- Votre Altesse.

Charles-Tom avait trouvé une opportunité pour se sauver. Lui qui archivait les livres de la bibliothèque de Cambrai, il lui fallait classer son ordinateur cérébral. Eviter à tout prix de bugguer en 1668. Les maux de tete étaient rien comparés au risque de la perdre sur la guillotine. Mieux, en trouvant comment revenir en 2012? Au moins, il ne risquerait rien en 2012. Mais où trouver le kiosque?

Chapitre 5

 Cela faisait maintenat cinq heures que Charles-Tom de Savoie parcourait les jardins de Versailles. Pas de kiosque, pas d'indices. Et chercher au alentours ou dans le  village de Versailles, c'était comme chercher une vache qui rit sur la lune! Ilavait regardé sa montre. Sa montre, il l'avait. Elle marchait. Il était 12h40. Douze heure quarante en 2012 mais pas en 1668, avec les années bisextiles, l'heure d'été. Il lui fallait trouver un horloger. Oui mais la montre. Une montre à quartz. Une Lip, offerte lors de son mariage avec Edith. Mon Dieu, Edith. Elle devait s'inquiéter. Et Malina, Imako, Appolinaire? Il les avaient oubliés. En était-il de meme avec lui? De toute façon, le kiosque ne devait pas etreetre vers le restaurant. Comment faire pour aller de 1668 à 2012? Attendre Doc et sa Doléranne? C'était dans les films que ça existait. Maois oui, la faute, c'était les roulettes. Elles s'étaient arretéesen 1668. Pourquoi pas en 2155 par exemple? Il y aurait peut-etre eu un moyen, une Lamborghini tiens, pourquoi pas! La tete de Dieudonné, en rhingrave avec perruques! Au premier controle de police, il aurait peut-etre eu droit à l'étylotest.

- Je suis Louis XIV, votre Majesté, le roi de France. Vous devez vous courber devant moi.

- Il veut nous entuber ce clown? Allez au poste.

Stop, stop. Ne pas divaguer et rester concentré.

Le Trianon, mais oui bien sur, pour etre à l'écart de la cour. Marie-Antoinette, je dois la convaincre de ma cacher. Mais qu'est-ce-que je racontes? Le grand trianon a été construit en 1687. Quand au petit Trianon, il date de 1768! Je suis en avance d'un siècle! Je reviendrai. Mais alors, 1668, Versailles est en agrandissement par Louis XIV. Il doit y avoir des pièces innocupées où je pourraiséjourner. Et le Marquis de Sévigné, puisqu'il me connait? Je dois trouver une histoire rocambolesque à lui raconter pour le convaincre d'etre abrité chez lui. Et la Marquise, que dirait-elle? A moins qu'elle aussi me connaisse? Je connais toutes ses Lettres. En la flattant sur son génie littéraire...réfléchir!

Bon sang, mais bien sur que non! Marie de Rabutin-Chantal connue sous le nom de Marquise de Sévigné, était une épistolaire française qui mourrut au Chateau de Grignan qui...se trouve dans la drome!

" Le TGV Versailles-Valence, savez-vous à quelle heure est le prochain départ, votre Majesté?" Non, j'ai encore besoin de toute ma tete pour retourner en 2012. Où pouvait etre ce kiosque? S'il était venu avec en 1668, il pouvait revenir!

Chapitre 6

Le soleil prenait congé en saluant Versailles par de magnifiques teintes rougeatres. Il y avait aussi des dégradés rose-orangé qui essayaient de prendre place. Voir un coucher de soleil à Versailles en 1668, Charles-Tom était l'unique survivant parmis sept milliards d'habitants de 2012 qui n'existaient pas en 1668. Meme pas virtuellement. Certes, il ne venait au journal de 20h de TF1, les images du feu d'artifice de Paris 2012. Mais qui pourrait se vanter d'avoir rencontrer Louis XIV, le roi soleil, en chair et en os à Versailles?

Le hic, était que Charles-Tom n'avait pas d'appareil photo pour immortaliser ces instants! des photos de cette importance, Paris-Match les auraient acheté une fortune! Sans compter nombres de peintres dont les innombrables variétés de pinceaux auraient colorés les toiles. Avoir une peinture de Dieudonné en 1668 avec Charles-Tom ou Indiana, exposée au Louvre ou bien à la Tate Moderne, les futurs visiteurs du Louvre 2112 seraient restés assis sur les bancs publics pour comprendre comment elle aurait pu etre réalisée!

Charles-Tom aurait transformé le sourire de Mona Lisa en une expression mystique. Quelle pouvait-etre l'heure réelle? L'attrouppement avait disparu, probablement à l'intérieur du Chateau à se préparer pour un banquet royale. Et le tout, animé par des troubadours, des jongleurs ou  bien encore des cracheurs de feu. Cela lui rappelait le film "Les visiteurs" et il eu peur de rencontrer un "Godefroy de Montmirail" s'il allait au Chateau. L'habit ne fait pas le moine mais il était un aristocrate de la France. Il se dirigea vers le chateau tout en observant les nouveaux jardins qui allaient influencer l'Europe.

LeNotre, un vert qui avait une renommée internationale de l'esthétisme naturel. Imaginez Daniel Cohn Bendit tailler la pelouse de l'Elysée! Perdu dans ses reveries ancestrales, Charles-Tom de savoie n'avait pas remarqué l'ombre qui avançait parrallèle à lui, derrière la haie. Celle-ci se mouvait comme un corbeau , en sautillant pour etre le plus discret possible. Il y avait un espace nu entre deux haies, alors le personnage prenait de l'avance pour épier Charles-Tom. Or, le Duc de Savoie étant dans ses réflexions, les images qu'ils voyaient  étaient celles que projetaient son esprit. Charles-Tom s'arretait à rythme irrégulier. A chaque nouvelle réflexion , il levait la tete. C'est à ce moment qu'il entendit un bruit dans la haie, différent du vent soufflant ou d'un quelconque oiseau.

- Qui est-là? Si vous m'attaquez, c'est à vos risques et périls. j'ai une bombe lacrymogène, fit Charles-Tom.

Mais qu'avait-il dit? Une bombe lacrymogène en 1668!  C'est comme si Colbert aurait équipé la police secrète du roi de bombes lacrymogène!

- N'ayez pas peur, gentilhomme, avait répondu l'ombre. Vous me semblez égaré parmis l'herbe rase des jardins de LeNotre? Croyez-vous qu'une armée de sauterelles soit à la solde de bandits?

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