le bon numéro

le bon numéro

C’est une histoire de peau, de ventres qui se tendent, de sexe qui se frôlent, se devinent, cherchant à s’imbriquer, en s’arc-boutant,  à se cambrer, fente et queue liées, harponnés dans l’antre de mes chairs, tes mots et tes yeux font l’immensité, font la chaleur sur mes joues, mon sexe et j’en bande d’y repenser, d’avoir absorbé l’air qui se dégage de ton nez, de ta bouche, je lapais des yeux ton aura et puis je la perçais pour arriver à ta surface, sur un de tes sens me planter, avec la langue encore, poser peut être sur tes lèvres, dans l’envie de savoir ta saveur, sentir ta peau, te donner la mienne près, me laisser serrer, parce que tu m’aurais serré de tes bras grands, en un tour tu me prends par les reins, dans le sens d’une accolade et tes mains descendent, ouvertes,  à plat sur mes fesses, en symétrie, nous nous regardons et j’aime imaginer tes mains, et j’aime cet instant ou je sens mes sangs rompre, casser d’avec la décence, ouvrir mon corps et laisser sortir le feu et puis même si je te brûle tu me regardes, et tu trembles, je te sens en retenu, tu prends l‘instant, tu l‘arrêtes,le respire, tu m’émeus, tu me déranges, tu me baises tendrement, dans un faux silence et puis je te demande des mots d’amour et tu me les donnes, tu  me les sèmes comme des graines magiques qui me serrent le cœur, il rebat, il tremble de te sentir ému.

Je voudrai te repousser ou je voudrai te presser peut être, je voudrai te décevoir et disparaitre, je voudrai ne pas t’avoir demandé des mots d’amour et que tu ne m’en ai pas dis, j’aurai du t’arrêter mais je n’ai pas eu la force de sortir du charme.

Le ciel a plu toute la journée, je pensais à la fin du monde,  je pensais que si j’avais donné mon 06, t’aurais sans doute réussi à embrasser mon âme.

L’animelle