Le Cinéphile.
Hervé Lénervé
J'ai un pote qui se dit cinéphile, car ça fait bien devant les filles, mais en fait, ce qui l'intéresse dans les films ce sont les erreurs.
Il est capable de visionner pendant des heures le même film pour repérer de mauvais raccords de plans, des fautes de dialogue, des anachronismes, mais si tu lui demandes de quoi traite le film, il n'en sait strictement rien, il ne l'a pas vu.
Souvent, comme il est bête comme une poule qui, elle, a… Ella… elle a au moins, l'excuse, d'être une bête, il corrige des trucs qui sont bons.
Hier, il me disait.
Putain je visionne « Meurtre dans un jardin anglais. » les cons, ils se sont gourés ! Même pas capable de reproduire une bagnole avec le volant du bon côté.
Oui, je vous le disais, une flèche, le mec, sans les indiens. De plus, le film se passe au XVII siècle, je ne sais pas où il a pu y voir une voiture ? Il a dû visionner dix films anglais en même temps. De toute façon ce film est fallacieux, moi je l'avais regardé, jusqu'à « The end » en croyant regarder un polar, alors qu'il n'y a même pas le plus petit meurtre, là-dedans. Je dis, que Peter Greenaway se fout de notre gueule dans les grandes longueurs de brasses en dos crawlé, papillons, ou les grandes largeurs, c'est pareil, pardi !
(J'ai mis un « s » à papillon, car j'appelle mes lecteurs ainsi, ce n'est pas méchant. Tel les papillons, légers, ils viennent, ils partent, ils volettent, ils virevolettent en voletant au gré du vent.)
Un jour mon pote en visionnant un porno, il parait, (car je n'en regarde pas), que c'est bourré d'erreurs ce cinéma maison, chambres à baiser. En visionnant « Ça glisse au pays des merveilles dans la culotte du zouave du con de l'Alma. » Il y reconnut sa femme à son tatouage sur le cul. Ça l'a mis à terre, mon pote, il en est tombé sur le cul, mais n'est pas mort sur le coup.
Depuis, il a délaissé le cinéma, il s'est mis à la lecture, c'est lui qui corige toutes mes textes.
Moi je suis ciné et cyno files. Et puis je ne suis pas gynécologue mais j'aime bien le porno passke c'est le seul cinéma qui ne ment pas à son spectateur et qui ne demande pas de fausses déductions philosophiques. Par exemple, dans "Cette salope d’Amanda" , Amanda était vraiment une salope, alors que le vrai ciné aurait aimé lui trouver des circonstances atténuantes pour lui faire monter les marches de Cannes, mais non, c'est juste une salope ! C'est décevant mais tellement reposant pour l'âme :o)))
· Il y a plus de 5 ans ·daniel-m
Très bonne analyse cinématopornographique. :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
ça papillonne sur la toile...
· Il y a plus de 5 ans ·L'erreur échue mène.
Apolline
Erreurgumène, toi-même ! :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
j'ai bien ri, merci
· Il y a plus de 5 ans ·valerianne
De rien, c'est fait pour ! :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
Au moins il connaît la marque de la montre à quartz de César dans 2 heures moins le quartz avant J.C !
· Il y a plus de 5 ans ·yl5
Un chef d'oeuvre du 7ème art ! :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
Pas le temps de commenter :-))
· Il y a plus de 5 ans ·Lady Etaine Eire
Ne pas commenter, c’est déjà une indulgence. :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
Toi, tu cherches les embrouilles ! :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé