Le coeur cousu

cerveau-lent--2

                                                     Le coeur cousu

A voir les têtes empourprées par les ébats fétides,

les oreilles amoureuses se coupent par des sons découpés.

Les sombres cloches de minuits font couler leurs douze fluides,

Et les fous s'en vont alors, navrés.

la une caractérielle attire les regards discrets,

Survoltés et ménagés dans la brise chantante.

Les yeux brillants et souriant miroitent, galopent-suspects.

Au fond de l'amour monstre, fleurs naissantes.

Sans que ne soit omis d'obscurs et furtifs témoins,

Les déguisements tombent, loin des ficelles du jour.

Et, dans sa petite geôle, le prisonnier du coeur s'éteint,

Car il avait juré, hurlé, craché à un sourd...

                                          Que plus jamais il ne parlerait d'amour.

Cerveau-lent

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