Le feu

Patrick Gonzalez

Te revoilà en déesse insatiable. Le ventre dévoré par ce feu que j'aime tant éteindre.

Je bois. J'embrasse, à même tes soupirs et tes gémissements. Me voilà  idolâtre, esclave enivré de tes impudeurs lumineuses. Te revoilà exquise et mutine,  guettant sur moi, quelque raideur obscène...

Vaincu par mes démons enchanté par les tiens, au cœur de ce tourment,  je bénis chaque nuit le jour de ta rencontre.

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