Le Foulard Noir en Soie posé sur Ses Yeux ~3~

mamzellemelly

   Ah, ma Diablesse, ma Perte, ma Résurrection

   La brûlure qui dévore ma main quand elle vient de cingler ta peau maintenant bien rougie, me cloue sur place autant que ta force à supporter ma déviance.

   Qu'il est ensorcelant ce bruit du claquement sur ton fessier magnifié du bel écarlate que j'aime tant.

   Comment te dire que le feu qui électrise mes doigts, se propage en moi seconde après seconde et intensifie le désir que j'ai de toi ?

- « Ma Déesse devenue muette sous mon ordre, je sais combien je te fais mal et que tu aimerais évacuer cette souffrance par les gémissements, par les cris, alors que là, elle reste en toi. Elle te dévore. Elle te sublime à mes yeux fous de toi, tout comme ce foulard noir en soie, t'interdisant de voir.

   Mon obsession, tu pourras gémir tout ton soûl quand tu sentiras mes doigts insolents venir visiter ton sanctuaire, ton intime déjà humidifié par ce nectar que, de ma langue, je vais goûter. 

   Je les vois les tremblements de tes bras et de tes jambes. Elle te torture cette position que tu m'as inspirée.  Qu'il t'en coûte encore un peu, alors ! Tu pourras te laisser tomber à mes pieds quand tu sentiras la boucle de ma ceinture parcourir ton dos si durement cambré. »

   Ah, ma Forteresse, ma plus Belle, ma Renaissance,

Je n'y tiens plus !

   Il faut que je sente sa chaleur humide envelopper mes doigts. En me penchant sur elle, j'attrape son sein offert à ma volonté, en pince la pointe durcie, tentatrice. Je la mordrais sûrement, plus tard.

   Mais en cet instant, il n'y a que son intime que je veux autour de mes doigts. Alors je les glisse en elle, sans difficultés tant elle est prête à les recevoir. Les gémissements maintenant autorisés, de ma belle dévouée, explosent en moi. Sa délivrance du mutisme où je l'avais plongée, son obéissance tant souhaitée, me foudroient.

   Ses gémissements de plaisir, quand mes doigts inquisiteurs la visitent, me transpercent par chacun des pores de ma peau. La jouissance qui la terrasse, quand je ne cesse plus d'émerveiller son bouton de rose, devient le sang qui bout dans chacune de mes veines. A cet instant où je sens son sanctuaire enserrer mes doigts prisonniers d'elle maintenant, je tire ma ceinture et parcourt l'échine de ma tigresse vaincue, avec la boucle.

   Ah ma Puissante, ma Superbe, ma Reine,

Quand tu te laisses tomber à mes pieds,

 Je me sens Roi.

Mais je n'en ai pas encore fini avec Toi !


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MamzelleMelly

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