Le goût du bonheur

Isabelle Leseigneur

Eudemonia

Le goût du bonheur....

Tiens tiens, tout un programme.

Avoir du goût pour le bonheur, choisir ce qui nous apportera du bonheur. Ne pas se tromper, tout un art....

Laisser parler suffisamment son cœur, pour s'ouvrir au bonheur. Entrouvrir la porte pour le laisser se glisser. Parce qu'en fait, il n'attendait que ça...qu'on le pense possible, juste une petite ouverture vers lui.

Alors, on se laisse happer par son aspiration....l'aspiration au bonheur. On veut bien y croire, c'est tellement dingue. Quoi, ça existe encore dans ma vie, ça !!...le bonheur.

C'est fou, il était là, en sommeil, il attendait. Il attendait, que j'ouvre la porte. 

Il fallait juste, fermer une porte, la claquer, celle-ci ! Définitivement, complètement, plus de demi-mesure, plus de deuxième, troisième, quatrième, cinquième...chance. Tu la fermes cette porte. Quelque chose d'autre t'attends, de lumineux, de joyeux, de beau. 

Avec Force, tu y arriveras ! La force de t'en sortir, la force d'y croire...Et oui, sinon, comment veux-tu qu'il entre ton bonheur ? Comment veux-tu qu'il te pénètre par tous les pores de ta peau, ton bonheur...Oh mon seigneur, le bonheur a ton odeur.

Avec Sagesse, tu te comporteras ! La sagesse de le laisser entrer, de t'ouvrir à lui, de le laisser te montrer à quoi il ressemble. De le laisser te montrer de quoi il est capable. De t'apporter....un grand sourire sur tes lèvres, dès que tu y penses ? Des vagues de chaleur te parcourant le corps, de la pointe des pieds, direct au cœur !

Avec Beauté, tu l'envisageras ! Le bonheur ne peut s'envisager qu'en beauté. Aucune tâche ne doit venir blêmir sa lumineuse clarté. Parce qu'une à une, petite tâche par ci, puis petite tâche par là....il s'en ira.

Dans la Paix, bonheur tu régneras ! Il ne peut en être qu'ainsi. Paix de l'esprit, libre de ses choix. De son choix, de préférer le bonheur. Pas de demi-mesure possible, il est là ou il n'est pas là.

Pourvu qu'il reste avec moi. Alors, j’entrebâille la porte, je le sens tout proche, va t-il venir me combler ? Je ne peux qu'y croire. Je ne veux qu'y croire. A moins que ce ne soit que l'illusion du bonheur ?

Dans ce cas, il ne me restera plus d'autre choix.

Alors, je fermerai la porte, doucement, sans trop de bruit, en laissant couler mes larmes en silence, sans qu'il ne le sache.

Alors, je t'en prie, ne prend pas trop de temps pour te décider à entrer dans ma maison, elle t'attends.

Alors, partons ensemble pour une vallée, toujours plus belle que la précédente, comme dit si poétiquement, Mathieu RICARD.

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