« Le jeu de la vie. »

Maux Délaissés.

Allons, partons, fumons, courons, crions, rêvons.
Je ne sais plus rêver, je n'sais plus aimer, je ne sais plus courir, alors je marcherai. Je ne sais plus fumer, j'ai les poumons étouffés par tant de médiocrité.
Alors dans ce cas, marchons, puis sourions, avançons. ...
A quoi bon avancer ? Je n'avance qu'à reculons, puis je ne sais plus sourire, le meilleur me fait souffrir, le pire sait me détruire. Et je marcherai, jusqu'à ramper.

La vie, n'est qu'un jeu en face à face avec la mort, ou plutôt contre la mort.
J'ai avancé, mais je suis tombée, pure banalité.
La vie n'est qu'un jeu sordide, on prend des coups, on croit finalement arriver à sympathiser avec elle, puis la voilà, qui arrive et nous arrache nos ailes.
J'ai pleuré, je me suis vidée, toujours la même réalité.
La vie n'est qu'un jeu, où seuls les plus doués restent, tu te bats, mais tu n'es encore qu'un petit corps trop faible, un petit cœur trop fébrile, alors autant tomber dans l'exil. A quand le prochain, qu'on enverra aux oubliettes ?
J'ai rêvé, je me suis bien plantée, futile naïveté.

Revenons sur nos pas, l'oublie n'est pas si terrible.
La mort et la vie pactisent, c'est écrit dans la bible.
Un jour j'ai vu le diable, le lendemain il était ange.
Hier tu pleurais, aujourd'hui tu ries, la vie de société qui dérange.
Revenons sur nos pas, j'ai encore tant de choses à t'écrire.
Je ne sais parler, simplement pleurer, écrire, puis mourir.
Ne prenons pas l'issue de secours, jouons jusqu'au bout.
Bravons nos douleurs, restons debout.

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