LE MIROIR CONVEXE
Christian Le Meur
La roue du hasard s'arrête sur la case de la fragilité.
Ce lieu de perdition
Patine la couleur de mes rêves
M'impose sa solitude
Et me contraint à l'ignorance.
Je quémande une aide providentielle
Naufragé prisonnier sur cette mer atone
Sans houle
Sans embruns
Je dérive au gré du courant qui serpente
Sur le fil tenace de la mélancolie
Seuls quelques oiseaux de mer
Percent le silence de leur cri strident.
Île !!!
Frimas de l'hiver
J'accoste au quai des réalités
Et je me précipite vers l'abri des clartés matures.
Là, sous la voûte du ciel
Je calligraphie la luminescence solaire
Source primitive et universelle.
(Photo de l'auteur)
Vous emportez
· Il y a plus de 7 ans ·unrienlabime
Voilà un miroir qui a inspiré de bien jolis mots. Le rêve et la réalité reflétés en son onde cohabitent en harmonie poétique.
· Il y a presque 8 ans ·Colette Bonnet Seigue
merci beaucoup pour votre commentaire. J'en profite pour vous souhaiter une Bonne année en espérant que, comme vous l'écrivez si bien, vous faites partie de " Ceux qui seront contents d'aller vers l'avenir"
· Il y a presque 8 ans ·Christian Le Meur
Très beau, au rythme de la mer...
· Il y a presque 8 ans ·Natacha Karl