Le pain des pauvres ( concours " la dissonance"

dimir-na

Vous l'aurez tous remarqué, plus on est maigre, plus on est de monde dans un wagon,

la rame des biens pensants.

Pendant des siècles, que dis-je,une éternité, se mettre au régime intellectuel, nous a laissé

admettre qu'un fruit,la pomme avait changé l'avenir de l'homme.

Cette dernière sur un arbre, perchée, a attendu longtemps,  Newton.

Remarquée et tombée non à terre, dans des manuels mathématiques, lieu où tout le

monde sait éplucher sa vertu, elle résiste au temps.

Dans le verger des élites de notre nation, plantée sur le début de notre troisième

millénaire et plus précisement au printemps 2011, elle réapparaît cette fois-ci, en terre,

dans un tout autre jardin où le fruit d'une conscience collective veut une nouvelle fois 

l'abandonner.

Vous l'avez compris, la pomme de terre est en sursis.

Ses tubercules ont fait appel au philosophe Dimir-na, afin qu'elle soit replacée dans la

vitrine de nos biens les plus chers.

J'ai écrit, à vouloir tout on ne possède rien, à vouloir se soustraire de tout on possède

encore moins.

J'adhère donc au statut de journaliste, avec un petit effort de mémoire, tout devrait

rentrer dans l'ordre.

Avant cela, prenez conscience de cette monstrueuse information, " La frite ne donne plus

la pêche", elle fait grossir".

Inutile de vous réciter tous les articles comme le tapage médiatique, canalisé aussi sur

plein de chaînes d'information.

Soyons clair, à ce stade, seule la bêtise doit être lue comme une vraie information.

Purée comme ça m'agace, qu'on nous prenne pour des abrutis.

Depuis Louis XVI, pas un estomac de gauche comme de droite, n'a voulu faire avaler

une aussi grosse couleuvre.

J'aime l'idée que tout peut être rafraîchi, même en robe de chambre, les cheveux 

papillotés ou non, dans la chambre forte de nos mémoires.

La reine est tombée dans nos assiettes, venue de Prusse, on la mange goulument sans

être des porcs et le moins que l'on puisse dire, c'est que même accompagnée d'un peu

de ce dernier, on goûte du hachis et non du gachis.

Parmentier sorti de sa Géole a donné du pain bénit à tous ceux qui crèvent encore 

aujourd'hui la faim.

A nous de faire ce que Louis XVI avait prédit, le remercier de sa géniale découverte,

l'honorer d'une France soudée, n'ayant pas peur d'avoir la frite comme emblème de la

survie.

Les pommes de terre qu'un CAC 40 veut aujourd'hui s'approprier en plus de l'huile, qui fait

déjà très largement vivre des huiles, doit sous la pression de notre statut de bien vivant,

admettre et croire, que la vapeur de nos cocottes en a marre de les savoir en toute

situation, vouloir bouffer comme des rois, sur le dos du petit peuple déjà en émoi.

Faisons des trains, dans lesquels avoir la pêche, est avoir le ventre plein, le cerveau prêt

à ne jamais soumettre la nourriture du peuple.

Seb et ses frites sans huile ont juste besoin de nos grains de sel.

Les cantines du peuple ont juste besoin d'être adaptées à nos besoins sans effrayer  

la pomme, notre seule  gourmandise.

Réveil !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Dimir-na 

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