Le pirate et le coffre à papattes

Jean François Joubert

Jupiter, cédric,le coffre, et le peuple de lampadaire

Sur Jupiter, le peuple de lampadaire souriait au vent de l'univers, cédric, un petit humain était tombé parterre. Ici pas de fleur, et l'enfant ne voulait pas pleurer, pour oublier qu'il était seul et loin de la voix douce de sa maman. Cédric, entrait dans l'onirisme, il songeait à l'histoire qu'elle avait lu, hier au soir, au chevet de son lit douillet, accompagné de son roudoudou Derrick. Un tissu au motif d'un chien labrador du nom de ce mystère, cette planète Terre dont sa maman lui parlait tout le temps. Ce fleuve où régnait, le roi des mers, le pirate Gueuledebois, l'as de la navigation, et ses trésors qui volaient sur l'Océan qu'il volait aux gens, à tel point que ses victimes fermaient les yeux. Le rideau de leur imagination s'éteignait, leurs volets aussi se fermaient quand le bateau arrivait sur le fleuve au nom de ce joli tissu qu'il mâchouillait du soir au matin d'enclume. Ses rêves d'écumes se levaient et  arrivaient en scène dans sa mémoire, ni noir, ni blanc, mais crème caramel, et cette caravelle du fabuleux pirate et son coffre magique à quatre papapattes. Pas chien, ce coffre ne voulait s'ouvrir devant le pirate aussi violent que le vent : il tempêtait, il fulminait, il dérivait mais jamais le pirate, ce méchant, bonhomme, voleur des bijoux et des cadeaux des petits et des grand  enfants n'arrivait à décrocher la lune de Jupiter...

Car le coffre magique et ses quatre papapattes au roudoudou labrador, prénom d'un fleuve bien tranquille sur la planète d'origine de la  maman de Cédric ne voulait pas dormir dehors, et l'or dans ce nid de bois exotique et magique, sa niche, ses bras, ne s'ouvrait pas devant l'affreux jojo. Le coffre aux quatre papapattes courait, trottait comme l'aiguille d'une montre, galopait comme un cheval dans la tourmente d'un marée montante dans un champ de mer agité par le dieu du vent, et du soleil levant, l'Ouest. Le coffre aux quatre papapattes gambadait tel un lapin de garenne, ce roi pas chien mais à l'esprit canin, nul canon ne pouvait l'impressionner. L'objet du sujet et sa magie empêchait le pirate et sa foi en l'or, son désir de vivre que pour le dieu diamant en oubliant que sur la Lune, sur Mars, sur Mercure, sur Jupiter, sur Vénus, sur Saturne et le grand rond jaune au cœur du ciel maître de l'univers qui ne verse jamais de larme. Pas de pluie, pas de nuages gris ou rose flamant ,jamais ce filament ne ment, il donne et reprends rien aux petits enfants sage, comme une image.  


Cédric du haut de ses sept ans, le sait si bien, puisque sa maman lui contait l'histoire toutes les nuits du méchant pirate qui courait tel un asticot derrière le coffre à quatre papapattes. Tandis que le peuple de lampadaire allume le ciel d'étoiles filantes, et sourie en offrant un très joli spectacle, aux yeux de ceux qui regardent la lumière et qui on le regard qui s'allume quand arrive le noir. Cette non couleur devient parfois si belle couleur de transparence, qu'elle enlève toute souffrance, et ôte comme un père poussant  son traîneau, les rênes étant en grève sur l'étang principal de Jupiter, toute peur du soir. Et oui, si la nuit toi aussi, tu es comme Cédric que le sombre t'expédie sur cette planète et le couloir de la peur, pense au coffre à quatre papapattes qui jamais ne fut attrapé par le pirate Gueuledebois, et tout son cirque et son cinéma pour s'offrir un royaume de pacotille !

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