Le vallon
itsu08
Désert de pierre traversé par le torrent
Le vallon s’élargit au pied des hauts sommets
En un cirque gris où s’accrochent à ses flancs
Des névés mourant aux heures chaudes de juillet.
Monde minéral où aucun arbre ne croît
Mais que parsèment de minuscules étoiles
Campanules violettes et oeillets de soie
Frissonnant aussitôt que le soleil se voile.
Hôtes des caillasses les chamois en troupeaux
Descendent le soir jusqu’au courant d’eau glacé
Alors que sifflent les marmottes apeurées.
Dans un ciel de cendre les chocards, noirs hérauts
D’un violent orage, emplissent de leurs cris l’air
Epais jusqu’à ce que résonne le tonnerre
Bravo !
· Il y a plus de 13 ans ·Edwige Devillebichot
Joli tableau, très beau poème ! Et moi qui aime aussi la montagne, je dis bravo, et merci ...
· Il y a plus de 13 ans ·minou-stex
Un joli sonnet. J'apprécie d'autant plus que je suis un inconditionnel de la montagne.
· Il y a plus de 13 ans ·saint-james