Le voilier

compteclos

Je sentais la tiédeur du vent me caresser le visage,

Mes narines étaient dilatées, je rêvais de ne jamais atteindre le rivage,


Le voilier avançait vite, j'étais à la barre,

La liberté de l'air, la liberté de l'eau, avant que l'on ne s'amarre,


J'aimais cette sensation,

L'adrénaline en guise de raison,


Je pratiquais ce merveilleux passe-temps tous les étés,

Et à chaque fois, c'était comme si je rédecouvrais,


Le bonheur de voguer sur les vagues,

La beauté de toutes les algues,


Qui flottaient sur cette eau transparente,

Les mains faisant tourner la barre, laissant tomber l'apparence,


Je veux revivre ces moments,

Je veux qu'ils refassent parti de mon présent.

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