L'écureuil
Frédéric Cogno
Un groupe de pins noirs dansait la ronde braise,
Un coin si délicieux... Abandonnés de grâces,
Nous étions toi et moi cachotiers à notre aise,
Combustibles d'amour dans les bras des mélèzes
Quand, nus sous l'églantier où pendillaient nos traces,
Mes baisers à tes seins surprirent l'air farouche
Crépitant dans les bois. Par un roulis de hanches,
Tu vis un écureuil sur la plus haute branche...
Cet espion indiscret s'était moqué des souches,
Trop basses à son chevet pour épier nos deux bouches...
On en redemande de ta poésie!! C'est toujours de l'émotion à te lire Frédéric!
· Il y a presque 12 ans ·Colette Bonnet Seigue
Et oui trop de sensibilité à fleur de peau et tu le ressens bien Frédéric ! Tu te dis paresseux mais que serait ta prose si tu ne l'étais pas !!!-)
· Il y a presque 12 ans ·nilo
Une poésie qui restera en apprentissage pour toujours, Nilo, comme le devenir d'un homme. Je crois que l'essentiel c'est d'accueillir l'émotion qu'offre un texte. La lectrice sensible que tu es en perçoit souvent la lumière. Bisou
· Il y a presque 12 ans ·Vrai, la vie en rose, mais la poésie impose des règles parfois ingrates pour le paresseux que je suis et qui préfère écrire comme il le ressent au grand désespoir des versificateurs!
Frédéric Cogno
Court mais très bon. L.important c'est de prendre son pied et pas au pied de lettre
· Il y a presque 12 ans ·la-vie-en-rose
Je ne suis pas capable de disséquer tes rimes... Mais je sais les admirer ! Frédéric Bravo !
· Il y a presque 12 ans ·nilo
"Cet espion indiscret avait quitté sa souche"
· Il y a presque 12 ans ·"Trop basse à son chevet pour épier nos bouches"....pour "épier" j'ai joué la synérèse idem pour "délicieux"...Pour les rimes singulier/pluriel, c'est totalement involontaire de ma part! Merci pour ta rigueur.Je tiens compte de tes commentaires pré-ci-eux!
Frédéric Cogno