l'épine

benoit

Certains diront de toi que tu es une rose
Mais moi je te vois comme l’épine
Piquante, fascinante et mordante
Gardienne d’une beauté sans nom

Lorsque tombe la nuit noire
Et que se referment les blanches paupières
Sous les rayons pâles de la lune
Tu veilles dressée dans l’ombre comme une lance

Lorsque tombent les pétales blafards
Emportés par les vents
Ridés par le temps
Tu protèges les cendres de la vie promise

Et quand renaît  le phœnix
Dans la fraicheur du printemps
Les entêtantes chaleurs parfumées
Ravivent la flamme de ton ardeur

Et à ta pointe brûlante
Coulent les rubis de mon cœur
Larmes de mon amour vivant

Mais seul le sang de mes douleurs
Caresse le désir de ton corps

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