L'épitaphe
austylonoir
On ne grandit jamais de l'enfant en soi,
Tendre bercée, dont le parfum passe,
Parfois comme une effluve et jette un émoi,
Ces bribes, ces souvenirs, ces tiédeurs éparses.
Ces précieuses fortunes comme l'or des rois,
Qui au repli de l'âme, se figent et s'amassent,
Et pèsent en nous, vigoureusement, de leur poids ;
Et dans nos marches futures, nous font marges et masses.
Qu'étais-tu encore hier, te le rappellerais-tu toi?
C'est toujours son passé que l'on a en face,
Et l'on souffre toujours d'être ce que l'on fut une fois,
Bien que les âges derniers nous emporte la grâce,
Et que bientôt plus rien ne restera de moi,
Mon existence, certainement, ne me fut jamais lasse,
Et l'épitaphe de ma vie dira sans doute ma foi,
Quand le temps me viendra de vous céder la place.
Heureuse de ton retour !
· Il y a presque 7 ans ·nyckie-alause
Tes mots manquaient terriblement ici. Tellement contente de te lire à nouveau !
· Il y a environ 7 ans ·parismrs
Ça faisait un moment que j'arrivais plus à écrire une ligne! : ) Mais là reviens bientôt avec ce que j'aime le plus, la prose!
· Il y a environ 7 ans ·austylonoir
c'est quand bientôt ?
· Il y a presque 7 ans ·(j'abuse je ne passe plus jamais, mais je regarde quand ça m'arrive)
hel
J'avoue, je sais plus trop! Là j'avance sur le "à vie déroulée" sur un rythme un peu lent parce que je déteste retravailler un texte, j'aime avoir la bonne phrase au premier coup! Toi t'en où? J'ai hâte de lire du nouveau aussi!
· Il y a presque 7 ans ·austylonoir
Les blessures de nos passés élèvent mais brisent, les bienfaits aident à avancer et les deux combinés, nous mènent vers la "fin"... très joli texte... merci !
· Il y a environ 7 ans ·attachante