L'ère éthique, Etat qui tique, Etat qui...

odalie

Par ces temps si sensibles
A la sécurité,
Qui rendent inadmissibles
Une fatalité,
Un malheureux possible,
Tragédie empruntée,
Au domaine plus qu'absurde
D'une réalité.

Partialement corruptible,
Tu te vends comme le blé
Puis tu jures sur la bible
Que tu n'es pas l'ivraie,
Un traffic submersible
Dans un courant léger,
Clair et obscur, tu cibles
Une classe désarmée.

Alors tu prônes l'éthique
Cela sans te soucier
D' l'état catastrophique
Des villes et des quartiers,
Des écoles et des flics,
Du monde hospitalier,
Des campagnes sans fric,
Mais d'mérites d'héritiers.

Une classe décomplexée
A très vite apprécié
Les signes appuyés
A son endroit.
Elle ne pût qu'acclamer
Un certain bouclier
Qui permet
Grâce aux lois,
De pouvoir payer
Moins qu'un ouvrier
En proportionnalité
C'est dire s'ils sont aux abois.

Singapour et Jersey
Luxembourg, Uruguay

Trusts et fondation,
Off-shore et prédation,
Pas de passeport pour
La spéculation.

On peut voir la feinte
Quand la Grande Bretagne quimpe
Parcequ'elle a trop cru
A un modèle dingue
Tout issu la jungle
Qui rappelle qu'elle est passée derrière.

Déficits abyssaux,
Taux de chômage inconnu
Les français furent moins sots
Ils avaient prévus,
Qu'en redistribuant
Un peu plus que ces glands
La crise serait moins rude.

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