Les Bonaux

yunahreb

Des charognards sont venus tout emporter
Horlogers et camelots ils n'ont rien estampillé
Le vent a balayé les collines sous mes yeux déchirés
Je les voyais gesticuler et parader
Ils avaient le sourire facile et le regard narquois
La foi me repoussa dans les abysses de mon logis

Ainsi tapie, j'ai traqué leur jeu insipide
Et de pâles lueurs apparaissant, je vîs leurs yeux flamboyer comme des démons
Mais quel curieux destin que de les terrasser, avec un peu d'amour et l'honneur à côté.

Signaler ce texte