Les devenirs ou tu te forces

charlotte-laquiche

C’était, émoi et moi et aux flammes la liste, cet affront indélébile qui vomit dans les marges.

Quand je regarde les murs, rien n’est à ma place, je ne trouve pas le vide qui m’emplit, je suis dans une tête qui n’a rien de tangible, fermer, ouvrir et croire à la faiblesse d’une âme, à la force d’un carré de coton, je m’ébranle, folle dans cet air qui joue avec ses tripes, j’ai peur de bouger l’absolu, alors que je ne veux pas, j’ai l’impression que je vais ouvrir un truc et me faire mal, me tordre en mille filles que je ne suis pas, moi, dans ce cortex étrange d’amour et puis d’oubli, la résilience est la cage où mon cœur s’évapore, je touche, je couche, j’aime et pour une fois, je veux le temps, la cavale qui cède, qui s’offre un peu de répit, comme des mots simples pour dire, des mots troubles pour détourner, je voudrais, je m’étouffe et je finis par tourner sur moi-même avec des voix qui me reviennent, je frôle le paradoxe et les sentiments qui transpirent, qui sortent des murs et qui se figent, rester stoïque, sinon un peu cynique, liberté chérie.

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