Les enquêtes d’Hercule Foireaux (29)
Hervé Lénervé
Le commissaire – Monsieur Foireaux, Je vous ai mandé sur cette affaire, car nous piétinions sur ce triple homicides. Votre réputation de fin limier m'a fait accepter, contre mes habitudes, une aide extérieure. Maintenant, après trois mois de vos services, je commence à douter de mon choix.
Hercule – Excusez-moi, commissaire, je pensais à autre chose, pourriez-vous tout recommencer depuis le début ?
Le commissaire – Pour faire court. Mon équipe a suivi attentivement le suspect principal que vous lui aviez désigné, le sieur Killerman.
Hercule - Très bien !
Le commissaire – Cependant, il y a un problème, car votre principal suspect vient de passer dans le camp des victimes. Il a été agressé hier, par le meurtrier en série, il est, aujourd'hui, hospitalisé dans de beaux draps, entre la vie et la mort.
Hercule – Classique ! Ne vous laisser pas abuser par cette tentative grossière pour détourner nos soupçons, c'est un subterfuge maladroit. Il reste notre bonhomme !
Le commissaire – Il a subi les mêmes tortures que les autres victimes, trois doigts arrachés, le torse tailladé de multiples coups de scalpel. Il a été violenté et le crâne rasé à la machette. Donc le mode opératoire exact du tueur en série qui n'a pas été dévoilé à la presse.
Hercule – Ne soyez pas naïf, ce n'est qu'une preuve supplémentaire ! S'il connait si bien la procédure, c'est pour l'avoir répété trois fois sur ces très jeunes femmes très sexy. Notre tueur est un pervers, il ne peut pas être homosexuel, car « L'Obsédé Sexuel était Pédé », sonne trop bien, c'est trop euphonique. Or les règles de la linguistique sont strictes, notre bonhomme est un hétéro. J'en mettrais mes cheveux à couper, si je n'étais pas si chauve !
Le commissaire – Je vous rappelle que son état est critique, le processus vital est engagé.
Hercule – Bien évidemment ! C'est un perfectionniste, une fois lancé, rien ne peut l'arrêter, il aura été trop loin dans sa supercherie, c'est un classique du genre en rouge et noir !
Le commissaire – Excusez-moi, une minute… oui ! On m'informe à l'instant que votre principal suspect vient de décéder…
Hercule – Affaire classée et résolue ! « Le décédé n'était pas pédé ! »
Le commissaire - … et ce n'est pas tout ! Qu'une autre jeune fille vient d'être découverte sauvagement assassinée.
Hercule – Merdeùe ! Aurait-il des complices ! Amors, alors ! Veux-je dire. Je me remets immédiatement au travail, tout de suite, je découvrirai cette bande de tueurs en série.
Le commissaire – Non, merci ! Ce ne sera pas nécessaire. Nous allons nous passer de vos précieux services. De toute façon, l'homme a été identifié par un témoin sur la scène du crime. C'est une femme !
Hercule – Ne vous fiez pas aux apparences, elles ne sont pas fiables. Les homicides sont toujours plus subtils. Monsieur Killerman aura anticipé un dernier meurtre, avant sa propre mort. C'est un Classique du genre !
Le commissaire – Au revoir ou plutôt adieu, monsieur Foireux.
Hercule – Au revoir commissaire. Je vous envoie ma petite note pour mes défraiements !
Foireaux a su garder la tête haute! C'est le principal!
· Il y a plus de 5 ans ·lamandine
Pour garder la tête haute sur les épaule, il faut avoir le cou long. :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
Mon héros s'est royalement pris les pieds dans le tapis dans cette affaire. Tout le monde ne peux pas être parfait. :-))
· Il y a plus de 5 ans ·Lady Etaine Eire
Exact ! On ne peut pas toujours gagné, bien qu'on puisse toujours perdre. :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
Il a tout foiré Foireaux !
· Il y a plus de 5 ans ·Louve