Les frêles dimanches.
yan--2
Et les frêles dimanches
S'égrènent aux fines tranches
De rôtis découpés
Dans les plats en terre-cuite.
Sous les fleurs équeutées
Noyées en vases de grès
Des pétales s'ennuient
Et se fanent d'attendre
Un réveil a posé
Sur un coin de buffet
Son cœur qui tiquetaque,
Et bégaie des regrets.
Au sol qui s'impatiente
Du balai de paille jaune
Un chien ouvre les yeux,
Sur le soir qui s'enfuit.
La maison s'ensilence,
Un parfum de compote
S'envole sans un bruit.
Au piano quelques notes
En attendant la nuit...
Dimanches immuables...j'ai pour ma part des réminiscences de mousse au chocolat, de vieux meubles cirés et de maison au lierre rougit par l'automne.
· Il y a environ 7 ans ·tantdebelleshistoires
C'est tout à fait ça!
· Il y a plus de 7 ans ·aile68
Au fil des dimanches, le temps qui s'enfuit. Un émouvant poème Yan. Amitié
· Il y a plus de 7 ans ·nilo