Les gens d'air

Jean François Joubert

Les gens d'air

Le silence danse sur l'horizon et je croise les fantômes de ma raison. Une pie, au bleu de mer. Un cheval à la longue crinière. Une chèvre circulaire. Ces trois être peuplent ma nuit, l'oiseau vole des coquillages, l'autre court les yeux bandés, et le dernier ne cherche pas à s'évader. Que comprendre ?

Le vague à l'âme me donne des amis légendaires...

Tout tourne, la terre et mes questions...

La mort se veut vivante, et l'escargot transporte ses chansons. De l'air salin alimente mon corps de ses remords. La pluie ruisselle, un bateau orange, toute voile dehors, possède le charme de la saison. L'automne en tombe. Petite prison de ma conscience, tu es belle !

Miroir donne moi un peu d'espoir. Que le fleuve qui me hante devienne une fleur patiente, rose à souhait. Toi, le mirage de mes émotions qui arpente ma vie, par magie, ressurgit du passé. Oui, devient mon ciel à présent, et allons nous promener sur des sentiers de paix. Là où je perdrais l'envie de me pendre...

Signaler ce texte