Les heures mordantes

unrienlabime

A l'heure où  les gouttes deviennent perles

A l'heure la fumée noire  se mêle à la brume

A l'heure  mon temps perdu rejoint la nuit

Je pense à toi

Je me perds dans un romantisme teinté de gris

Je te retrouve  dans des volutes blanchies par un temps rapeux

Nos peaux lisses et brunes

Se chuchotent des mots interdits

Soufflent sur des braises endormies

Nos mains tracent des lignes de vie

Nos lèvres mettent en bouche des frissons endoloris

A quand la suite sans fin ni début

A quand la fin d'un roman tracé par des crayons sans bruit

Voici venue l'heure de l'oubli impromptu .

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