Les Mondes frontières (Concours)
mazdak-vafaei-shalmani
Je m’en rappelle comme si c’était hier, c’était comme si je pouvais toujours me promener librement dans nos rues pavées de pierre sans que ces tours imbéciles ne viennent gratter un ciel qui prend peu à peu la couleur de l’ébène. C’était comme si je n’étais plus obligé de vivre cloisonné dans mon bunker personnel, rafraichie par de l’oxygène artificielle qui donne mal à la tête Dans notre citadelle, Paris, au milieu des mondes frontières de Saint Denis, nous devons avant tout respecter la loi. Il est difficile de juger de la beauté des bâtiments puisqu’ils se ressemblent tous dans le monde entier, qu’ils ont été construit sur le même modèle, une architecture imaginée pour contenir le plus longtemps possible les excès de la nature, des pluies acides, jusqu’aux éruptions volcaniques spontanées.
Malheureusement, nous étions trop nombreux et il restait très peu de ressource, donc chaque année 200 personnes quittaient la citadelle de force. Pour éviter ce sort peu enviable, nous devions travailler jour et nuit, et surtout croire en Dieu, c’est notre religion qui nous a sauvés après tout. Nous n’avions droit à aucune des technologies qui avait été inventé après la rencontre de l’homme et du Christ sauf celles qui pouvaient nous permettre de nous isoler de la planète en furie, ou du monde extérieur avec lequel seul le pape de la cité pouvait interagir, et il ne disait rien.
Cette année, j’ai décidé, de quitter ce monde par moi-même, car je ne crois pas une seule seconde ce que le pape raconte. Le grand jour est venu…Le Pape s’est tenu sur une tribune et il a commencé sa liste par mon nom. A peine l’avait-il prononcé que la garde pontificale m’amenait déjà vers la barrière d’argent, un champ magnétique en réalité, et m’expulsait hors de Paris.Autour de moi, il n’y avait que des cadavres décrépis, le soleil commençait déjà à me brûler la peau, et je n’arrivais plus à respirer… Puis la dernière chose que j’ai vue, ce sont les autres citadelles qui se tenaient là arrogantes à quelques centaines de mètres de moi, et qui ressemblaient en tout point à la mienne. Il n’y avait donc pas qu’un seul Paris mais que des Paris. Je suis tombé, j’ai compris que Dieu n’existait pas lorsque j’ai lâché mon dernier souffle.
D'accord, je ne reviendrais pas sur mes propos. En votant Nicolas Sarkozy, vous pensiez peut-être voter pour un président encarté au Parti de Gauche qui allait réduire encore un peu le temps de travail, ou accorder un revenu minimum d'existence à la hauteur du SMIC. Sarkozy a échoué dans une conjoncture très défavorable. Non en réalité, les envolées néolibérales d'un Parti qui a connu sur le sujet une révolution interne au moment de l’avènement de son champion (Nicolas Sarkozy), et qui dans la bouche de son ministre trentenaire Laurent Wauquiez a transformé "la fracture sociale" (thème chiraco-raffariniste) en chasse "aux assistés" ne m'étonnent pas... le racisme, la xénophobie dans la bouche d'un homme de droite (et pas d'extrême droite), si, quant au comportement du premier voyou couronné de France, oui, cela m'étonne encore plus.
· Il y a presque 13 ans ·mazdak-vafaei-shalmani
texte confus,manipulateur pour l'opinion en effet la casse sociale (retraite;assurance maladie etc...) ne semble pas compter dans le bilan apparament positif,on croit entendre un certain G.Marchais dans son meilleur rôle de défenseur de la positive attitude de la nomenclura soviètique.Ce qui restera dans l'histoire, dans la mémoire du peuple français après la disparition du phénomène satkoziste sera la fin d'un système social issu de la libération et un abandon de la culture hexagonale pour un communitarisme, un monde lobbying et le tournant d'une mondialisation dont il tenait le volant en appuyant sur l'accélératrur.Voilà ce qui resteraet c'est déjç beaucoup trop, Merci de mavoir lu (réaction pour le texte sur Sarko)
· Il y a presque 13 ans ·franek