Les muses se ré-amusent
Ce N'est Pas Moi, Ordi Hacké
Il s'agissait de deux jeunes femmes
Les plus jolies même du comté
Qui s'affairaient sur leurs chevaliers
Très coquines à attiser leurs flammes
Elles les avaient là attrapés
Le sort de ces gentilshommes leur était bien lié
Ces deux damoiselles étaient amies
Et avaient l'habitude de se retrouver
A l'ombre d'un cyprès
Elles s'aimaient si bien, se complétaient demies
Et se faisaient rêver
A se raconter, leur chevalier auprès
L'une d'entre elles cependant
Etait prude dans ses mots
Et se taisait parfois
Tandis que l'autre cédant
A des paroles sans maux
Faisait de ses aventures mûres des actes de foi
La plus dévergondée
Eut un jour une idée
De se voir dire qu'elle voulait dévorer
Un bouton adoré
De leurs biens damoiseaux
Cependant il ne s'agissait plus ici de parler de ces sots
Osa-t-elle dire alors
Mais de ton « bouton d'or
A toi ma Belle »
Cette dernière effarée était telle
Qu'elle devint là blême
Il semblait qu'il y ait un problème
La première repris
Et alors entrepris :
« Mais ma plus jolie douce
Viens donc sous ma housse
Voir que je t'éclabousse
D'un nectar qui t'est jusque-là méconnu
Je veux me mettre nue
Là de suite devant toi
Viens donc sous mon toit »
La deuxième toujours blême
Lui dit : « Mais c'est mon gars que j'aime
Je ne veux le parjurer
Je lui ai tout juré
Amour, fidélité
Et quand nous sommes alités
C'est bien là le summum
De ma vie, c'est cet homme »
Et de continuer :
« Je ne veux point t'alarmer ma chère
Mais des femmes je ne connais pas la chair
Et j'ai peur de désaimer
Ce nouveau met
Je suis un poil craintive
Surtout inoffensive
Mais que diable t'as pris ?
Dis le moi je t'en prie »
La première reprend :
« Surtout ne te méprends
Mais tu es tellement fabuleuse
Ô toi ma nébuleuse
Une amie depuis si longtemps
Je me dis il est temps
D'accélérer les choses
Il faut bien que l'on ose
Découvrir de la vie
De nouvelles envies
J'ai envie de goûter
Et surtout de tâter
Là de suite de ton sein
Et que tu viennes en mon sein »
« Je suis très apeurée » pleurait presque la seconde
« En fait, c'est surtout qu'une onde
Me traverse l'esprit, d'un coup
Et que je prends le contrecoup
De vouloir à mon tour
T'embrasser, de faire le détour
De tes lèvres et de t'appeler Eve
Peut-être même apprendre de ta sève
Je me fais peur à moi-même
Et je redeviens blême »
« Sommes-nous dans un coup de folie ? » repartit la plus bavarde
« Je vois des choses hard
Se faire avec toi
Je me demande pourquoi
J'ai cette envie soudaine
De tester sans aucune haine
L'amour d'une femme
Connaissance nouvelle âme
Mais tu me connais bien
Je suis comme un petit chien
Toujours à renifler de nouvelles trouvailles
Vaille que vaille
Allons-y, rejoins moi dans mon lit
VITE, que je me relie
A toi ! A toi !
Ô joie »
Et elles, de quitter le cyprès
En se rendant auprès
De la belle chaumière
De toujours cette première :
« Veux-tu un petit nectar
Pour savourer notre nouvel art ?
Je te propose un verre
Ou je me mets de suite à l'envers ? »
« A l'envers ? Mais je veux voir ta poitrine
Se déshabiller devant ma mine
Pas ta croupe de suite
Dans les idées, j'ai de la suite
Mais je n'en peux plus de seulement imaginer
Comment de ta poitrail tu es née »
La première se dévêt
Et la deuxième de rêver
Elle n'avait jamais vu
De sa vie une femme mise à nue
Elle ne connaissait
Que ses propres petites pommes censées
Mais n'avait jamais vu
Une poitrine si bien venue
Deux larges pastèques
Que ne possédait son « mec »
« Maintenant que je suis dévêtit
Regarde donc mon petit
Bouton de soie entre mes cuisses
Attends un peu que je me hisse
Au-dessus de toi
Tu verras mieux la voie »
« C'est tellement excitant
Je n'en demande pas tant
Jamais vu de bouton
Je vais changer de ton :
Je crois qu'en vérité
J'ai toujours été attirée
Par tes formes généreuses
Et là tu me rends si heureuse
De me montrer ton entrejambe
Maintenant, retourne toi que je t'enjambe
Que je grimpe ta croupe
Pour que sans enter loupe
Je mette mon sexe humide tout contre tes fesses
Allez ! Toi, tu t'affaisses !
Je vais baiser ton derrière
Fais gaffe à tes arrières
Me voici passionnée
Ô mon dieu qu'il est bon que je sois née
Pour connaitre au moins une fois dans ma vie
Cet instant qui me ravit
Sens-tu mon sexe si chaud ?
Retourne toi à nouveau, et touche le, regarde il est si beau »
Et les deux jeunes femmes
A se faire l'amour
Toutes en flammes
A s'en faire le pourtour
N'étaient désormais plus vierges
De femmes, mais dans un nouvel arpège
Le plus surprenant là
Et que la plus timide
Devenait là
La plus humide
La plus sûre d'elle
Devant sa Belle
Elle avait pris le dessus
Et se disait, que de son homme elle était peut-être finalement déçue
Les deux femmes rassasiées
Après avoir tout joui
N'avaient plus l'esprit biaisé
D'à priori
Et s'embrassant une dernière fois
Se dirent en même temps : « ma foi
Que ce moment reste gravé
A jamais… »
De se dire à demain
Et de se reprendre en main
Retour à la maison de la seconde
Après cette histoire si féconde
Être à nouveau auprès de leurs hommes
Même si elles ne pensaient désormais qu'à des pommes
De seins,
A tout un essaim
De choses, parfois taboues
Pour le commun des mortels
Mais le moment passé, avait justement été mortel…
Quelle belle version coquine Alice !.... vous voilà de bien belles complices toutes les 3, mais voilà qu'un matou entre dans la danse, en voyeur silencieux !..... ;-) coucou Patrick ;-)
· Il y a presque 9 ans ·Maud Garnier
:-D
· Il y a presque 9 ans ·Maud Garnier
ah ah mais quel vent souffle donc,, belle trilogie, vive le muses qui s’amusent ! ;-)
· Il y a presque 9 ans ·Patrick Gonzalez
Superbe ton texte Alice ! nous voilà bien toutes les trois ! En tous les cas bravo à toutes les deux !
· Il y a presque 9 ans ·Louve
Ah oui alors !
· Il y a presque 9 ans ·Louve
Rolala mais je n'en demandais pas tant ! Je suis vraiment extrêmement touchée et surprise de vous avoir toutes deux inspirées ! J'en suis émue! Merci !
· Il y a presque 9 ans ·aida_corazon