Les papillons et la lumière

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Ont les ailes rongées et la main dans le vide,

ne courbent pas le pire,

Disent quérir le meilleur.

Les papillons s’enflamment aux odeurs de lumière.

Et la lumière ne sait pas,

Elle ne voit que le ventre de ses étoiles mortes.

Ils sont l’idem, le pareil de la lampe qui vit.

Les papillons le croient,

Ils effleurent les lueurs, les tordent et les déplient.
Ils les mordent et dévorent le sang d’or qui s’enfuit.

Et la lumière ne sait pas,

Elle a mal et s’endort, s’enveloppe de gris

Hurle et les croit parfois, les sphinx,

Machaons de douleur.

Ils s’écrasent, se heurtent de désir

De vouloir être celle.

Ils s’enroulent et se troublent

De ne pas être celle.

Mais ils vivent, encore

Et c’est elle qui meurt.

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