Les petits noeuds

Patrick Gonzalez

D’après une peinture de Malcolm T Liepke

Quand le peintre s'invite aux douces découvertes,

dessine quelques courbes, enivrantes, alertes,

qu'il défait les nœuds de ces doigts malhabiles.

 

C'est à l'ocre de chair et au blanc de titane,

que le pinceau s'émeut et puis enfin s'enflamme,

à la cambrure légère, à la peau d'une femme.


C'est ce ventre soyeux que l'artiste réclame,

caché sous le tissu, le secret de la dame,

à peine entrevu, pour qui l'homme se damne.

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