Les souvenirs sonnent.

pardon

Il est des jours où l'on pense beaucoup, et d'autres où l'on pense moins. J'ai peur de ces jours vides de sens et pourtant remplis d'ennui. Seulement, les jours les plus dangereux restent ceux où l'on ressasse en permanence. Où l'on transforme les souvenirs en calvaires. Et ils reviennent incessamment. Frappant nos tempes et notre front de leurs artères gonflées de remords ou de regrets. Comme s'ils voulaient sortir pour nous nuire encore et encore.
Mais, c'est bon. Plus la peine de sortir pour nous faire du mal. Plus la peine de frapper, plus la peine de sonner. 

J'ai déjà la tête qui tourne, rien que d'y songer.

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