L'escalier. (erratum)

Ce qui tente de démontrer, que lorsqu'on est un critiqueur professionnel de cinéma réputé, comme moi. On ne devrait pas donner son avis après les cinq premières minutes de diffusion. Car depuis, grâce à une insomnie, j'ai visionné quelques épisodes suivants et finalement, elle est bien cette série, elle se suit. Je vous la recommande tièdement, car je n'ai pas tout vu, non plus, je me suis arrêté à l'arrivée de Binoche.

Quand, en fin de compte, le mari suspecté, le mari soupçonné, le mari persécuté, devient le mari condamné à perpétuité sans possibilité de sortie même dans la cour de récrée.

C'est alors qu'arrive la Binoche. On l'avait bien déjà vue, quelques fois, furtivement, à l'écran, dans des saynètes, mais je pensais que c'était des Pub pour du maquillage antirides.

Putain, elle a pris cher la Binoche !

Je ne sais pas pour vous, mais moi, la Binoche, je n'ai jamais pu l'encadrer.

Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs. Car je trouve qu'elle ne joue pas plus mal que d'autres et qu'elle a une personnalité plutôt sympathique. Cela doit certainement venir de moi. C'est épidermique. Je me demande si je ne deviendrais pas un peu misogyne, des fois ? Moi qui était féministe quand c'était la mode pour les hommes.

Mais là, n'est pas le propos et comme on ne peut décemment pas la balancer, elle aussi, dans l'escalier, ce ne serait pas crédible, à moins qu'il s'agisse d'un serial stairkiller.

Donc, la Binoche joue le rôle du réalisateur du film documentaire, qui va illustrer la vie du mari emprisonné à tort ou à raison.

Et elle dit, juste avant que je me rendorme dans le canapé, qu'elle ferait tout pour sortir le mari incarcéré. Mais je n'ai pas entendu, si c'était le sortir de la prison ou le sortir dans la cour.

J'aimerais bien avoir une insomnie, cette nuit, pour connaître la suite.