L'escalier. (suite et enfin, fin)

Hervé Lénervé

Finalement, cette série est une grosse merde, on n'y comprend plus rien.

Je sais que ce n'est pas très professionnel de trancher sans nuance ainsi, quand on est critiqueur assermenté de cinéma, comme moi-self. Mais alors que l'affaire était, on ne peut plus, liquide... oui... rigolez ! Limpide. Eh, ça arrive à tout le monde. Qu'il suffisait de sortir le mari de la prison où il croupissait avec Monte-Cristo. pour y mettre la chouette à sa place. Facile, non ?

Et ben, non, pas facile !

Car, plus personne ne parle de la théorie de la chouette tueuse à c'theure. Oublié aux oubliettes, la chouette.

Au lieu de cela, la narration s'attarde sur les filles perturbées graves de la famille. Sur la femme, morte dans l'escalier, qui n'arrête pas de revenir comme un revenant, polluer par ses excès de colères névrotiques le déroulement serein de sa vie familiale de son passé et finir par foutre la merde dans votre propre soirée tranquille avec votre compagne ou votre compagnon, si vous avez le malheur d'être fille.

Le véritable film documentaire sur l'affaire Peterson a duré quatorze ans. Putain ! Heureusement que la série en a fait un résumé substantiel... même mauvais.

De toute façon, j'avoue ne pas avoir regardé la fin. Mais je me fous de la déontologie des critiqueurs professionnels de cinéma, car j'abandonne définitivement la carrière .

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