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A part toi, personne ne peut voir mes fesses en ce moment ! J'aime bien sentir les caresses de l'air sur ma peau. Toi aussi, je le sais bien ! Il fait doux, pas besoin de se couvrir particulièrement. Un short propre, une culotte propre, un tee shirt, tu aimes bien celui-ci, avec des fleurs ? - Oui, il est joli, mais il te moule drôlement, c'est coquin de voir cette petite bande peau ! Ton short aussi te moule, enfin quand même… C'est la faute de mes fesses, je n'ai pas grossi, j'ai même perdu deux kilos. Allez, habille-toi ! Fais comme moi, ne mets pas de soutien-gorge, soyons libres ! Enfin, que nos seins restent libres si nous ne sommes pas tout à fait libérées ! -Ohé, parle pour toi, je me sens libérée. Tu parles ! Tu l'es plus que moi, je te l'accorde, mais toi en « femme libérée », je ris ! -Méchante, jalouse, et tu te dis mon amie ! Mais oui, et je t'aime, ma meilleure amie ! Je prends mon petit appareil photo et nous descendons. L'air est doux, un tout petit peu frais. Il y a un couple assis à une table, probablement des étrangers à en juger par leur accoutrement. Plus loin, un homme seul, cheveux blancs, la classe. En même temps que nous arrive un couple, assez jeune semble-t-il. Un peu à l'écart, il y a deux transats, on s'y installe en nous mettant face au soleil. J'observe Catherine qui zyeute un peu partout. - Tu cherches quelque chose ? Quelqu'un ? Je te vois prête à draguer, toi… - Ben oui, j'ai envie d'un homme, je suis un peu frustrée en ce moment. - Ne me fais pas rire… Toi, frustrée, ce serait nouveau, je sais bien qu'il n'y a plus rien avec ton mari, tout comme moi, mais tu ne te prives pas… Et je ne te le reproche sûrement pas, je t'envie même. - Alors, fais comme moi, saisis le plaisir quand il se profile à l'horizon et si tu ne le vois pas, Provoque-le, cherche-le, ne te contente pas d'attendre l'impossible… - Je l'attends ici, là-bas, indifférente à ce qui m'entoure, sauf à toi, ma Cath… Indifférente aux touristes aux passants, aux rires qui fusent tout autour, pendant que l'impassibilité azur du ciel reflète son nom sur les murs. Je l'attends avec une lueur incandescente dans les yeux afin qu'il me reconnaisse dans la pénombre de mes désirs. Je l'attends dans la seule clarté de ma confusion, happée par les battements trop rapides de mon cœur, bercée par le chuchotis de la fontaine de mon sexe et les effluves de mon intimité. Je l'attends, hésitante et fébrile, indifférente au soir qui tombe. Je l'attends ici, en bas, en haut, partout, dans mon bureau, aux toilettes, dans mon lit, En voiture, au restaurant, dans mon bain pendant que l'impatience des vagues de mes envies écrit son nom à l'encre bleu nuit. - Tu es folle, ma chérie, folle d'un mirage, même si ton amoureux existe, soigne ce mal d'amour, Non, ce n'est pas de l'amour d'ailleurs que tu ressens. Tu es dans le désir. Tu es trop romantique, ce que tu dis est très mouvant, me fait monter les larmes. Tu confonds, je te l'ai déjà dit ; tu as besoin d'un homme. D'un homme qui te prenne et te fasse grimper aux rideaux.
J'aime :"Je l'attends avec une lueur incandescente dans les yeux afin qu'il me reconnaisse dans la pénombre de mes désirs."Je l'attends, hésitante et fébrile, indifférente au soir qui tombe.."
· Il y a plus de 6 ans ·Louve
Félicitations pour cette nouvelle et exhortations à la continuer.
· Il y a plus de 6 ans ·menestrel75
Merci très cher Ménestrel, je m'y emploie!
· Il y a plus de 6 ans ·marivaudelle
Impatiente de la suite. Sensible à la tendresse entre vous deux, à l'intimité impudique.
· Il y a plus de 6 ans ·anna_lise
Merci Anna Lise cela me fait plaisir que tu aimes notre intimité
· Il y a plus de 6 ans ·marivaudelle