je souffre de ne pouvoir tout dire, tout lui crier.
Mais je souffre aussi de ne pas pouvoir t'entraîner dans mes folies sensuelles, dans mes fantasmes brûlants, de ne pas savoir t'enivrer des envies qui m'habitent…
Oh, quelle rime !
Il m'habite de ses mots...
La sienne rêvée quand ma bouche lui dira comment de chaleur et de mouillé je voudrais la faire durcir et fondre..
Histoire de plume ?
Histoire à poil ?
Sans queue ni tête ?
Sans fondements ?
Tous aux abris, les redresseurs de tort...
Je serai sa fière de le branler en ne le lâchant pas des yeux..
Je serai sa courageuse quand ses doigts me fouilleront pour savoir ce que j'ai dans les tripes..
Je serai sa coule-douce quand sa peau appellera la mienne..
Je serai ma joue tout contre sa fesse..
Ma langue en guirlande sur ses boules rouge vif…
Regarde-moi, ma Cath, regarde mon émotion,
tu n'es pas la seule à mouiller…
Imagine cet homme, celui-là, ou un autre, un homme qui te transporte instantanément, ne ressens-tu pas un puissant désir d'être sa fière de le branler, n'as-tu vraiment pas envie de lui dire de toute ta bouche …
-« Marie, Marie, tu me combles d'émotions, ta tendresse m'étourdit, je l'avoue,
Tu m'entraînes dans ton rêve… Tu me donnes envie d'un homme, d'un homme
qui me séduise des pieds à la tête, pas un beauf, pas un « baiseur », un homme qui sache me faire sauter les barrières… »
Je le prendrai dans ma bouche.
Chacune de mes papilles sera l'instrument de son plaisir montant.
Je le ferai durcir. Je ferai luire de perles de salive le bout de son sexe.
Je tournerai ma langue mille fois sur lui avant d'emprisonner dans mes lèvres sa chaleur.
Je passerai des heures à glisser de haut en bas, devant derrière.
La langue, la bouche, les lèvres, la liqueur.
Je boirai. Encore. C'est moi qui me servirai.
Je ferai glisser mes doigts sur chaque cellule de sa peau, jusqu'à ce qu'elle soit brûlante.
Je ferai frémir chacun de ses poils.
Je pétrirai ses fesses comme les boulangers pétrissaient la pâte.
Je frotterai mon sexe sur ses fesses, pour qu'il sente mon émoi.
J'approcherai mon visage tout près de ses reins,
mes cheveux excitant sa peau.
Le chatouillement de mes cheveux sera intolérable.
-« Je n'en peux plus, Marie, tes délires érotiques, comment te dire,
tes délires me pénètrent.
Je me dis qu'il n'est pas possible qu'une femme comme toi, élégante, raisonnable,
puisse éprouver des envies qui ne soient pas belles.
Tu me donnes follement envie d'un homme que j'aurais envie de prendre dans ma bouche, du même homme qui te donne envie de lui offrir ton petit trou.
Mon petit trou qui n'a jamais connu rien d'autre que la toilette… »
Je lui dirai :
« Mon Homme d'hier et de demain..
Mon Robinson... Mon Homme seul, mon Homme multiple,
mon Homme trouvé, mon Homme perdu...
Mon accroche coeur, mon accroche cul..
Mon rabat-joie, mon rabat-caquet..
Mon cache sexe.. Mon impudeur…
Tourmente moi, brusque moi, renverse moi à l'envers à l'endroit,
prends les pleins pouvoirs, ma soumission en offrande,
les bras en croix je me plie à ta douce dictature La victime est consentante, sous tes mains inquisitrices
la torture sera si pure Dans ma toison tu pourras paître et te repaître, tu pourras ce que tu veux,
tout ce que tu veux et tout ce que je désire follement. Baptise-la à ta guise, ma toison : figue, pâquerette, fontaine, porcelaine, berlingot Viens, comble le vide qui habite tes mains, Va, fais claquer tes paumes, mes hanches, tiens les bien mes rondeurs tressaillent et tressautent Va et viens, suis ton instinct, ta vocation première Honore et perpétue, écris la tâche originelle En lettres lactescentes de sperme sur mes seins Va et viens, découvre mes propres profondeurs, Foudroie ma honte, pénètre mes fesses vierges, Amortis tes désirs aux confins de mes reins
Afflue au centre, fouille mon ventre, Va et viens, cherche ta délivrance notre extase doublée d'avoir tant patienté. »
-« Tu es folle, mais une amoureuse tellement belle,
Imagine, Marie chérie, si j'étais un homme, si j'étais l'homme qui te rend folle !
Tes envies me rendent folle, me rendent tout molle,
Mais tellement excitée que mes cuisses collent. »
Allons nous changer, cochonnes que nous sommes, allons nous laver
Zut j'aurai pas du lire ce texte à cette heure, je vais me faire une tisane...
· Il y a plus de 6 ans ·arthur-roubignolle
c'est trop gentil de vouloir vous edormir sur ma nouvelle
· Il y a plus de 6 ans ·marivaudelle
En plus, dans le cadre de l'Espérou, cela ne peut qu'être paradisiaque !
· Il y a plus de 6 ans ·Sy Lou
J'aime beaucoup cette montagne et ce petit village, merci
· Il y a plus de 6 ans ·marivaudelle
Chère Marivaudelle, cette "nouvelle" a un tort: elle s'achève trop vite. Mais je loue votre imagination. Ou je vous félicite pour vos aventures
· Il y a plus de 6 ans ·menestrel75
vos félicitations me touchent beaucoup, venant de vous c'est important. Difficile de donner une suite, sauf à tomber dans une sorte d'exhibitionnisme
· Il y a plus de 6 ans ·marivaudelle
Quel dommage que cette nouvelle s'arrête, leur aventure n'est pourtant pas finie
· Il y a plus de 6 ans ·shalimar
c'est vrai, leur amitié continue, heureusement
· Il y a plus de 6 ans ·marivaudelle