L'horrible danger de la lecture

vikochenko

La lecture, c'est pour les intellos complétement tordus du cerveau. Faut être tordu du cerveau pour décider de subir les pensées de poche d'un quelconque écrivain prétentieux jusqu'à la moelle. Quand on commence à lire, faut accepter de perdre ses amis. Généralement, ça commence par une soirée restée chez soi quand les autres vont boire un verre. Et puis on s'accroche, on continue, une deuxième soirée puis une autre puis après on a besoin de lunettes et on persiste. Les culs terreux dévoreurs de bouquins me retorqueront que ça développe l'imagination mais le truc, c'est que les relations sociales se foutent bien de l'imagination. Après, c'est vrai qu'on peut à la fois lire et avoir quelques circonstances atténuant la pathologie du binoclard fan de fictions dramatico-littéraires ponctuées à la mord moi le noeud. On peut par exemple aimer lire mais être fumeur, à la mode et fan de foot. Mais bon, toujours est-il que les mots rongent le cerveau, que les chapitres sont plus ennuyants que les dromadaires dépressifs et que les paragraphes ne servent à rien, surtout dans les pamphlets.

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