l'oubli

benoit

Corps sans vie qui s’échoue sur la plage

Ou qui doucement dérive vers le large.

Corps sans vie qui s’élève au firmament

Ou qui dans les abysses sombre éternellement.

Dans l’ombre illuminée,

Dans cette pesante légèreté

S’achève ce cout voyage

Et commence le périple des âges

Vaines lutte de l’âme impuissante

Vaincue par la mort triomphante

Dévorée par l’oubli grandissant

Dispersée  dans les sillons du temps

Terrible et terrifiante errance

A travers les limbes de l’inconscience

Où n’existe ni bruit ni silence

Seule y subsiste une insaisissable absence.

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