A l'aurore, un mielleux délice vit le jour;
Fut aux temps des doucereux matins de printemps.
Livre en poche, le pas lourd sous son corps flottant,
Je m'abandonnais au jardin du Luxembourg.
Hardi en errant, je lisais aveugle et sourd,
Egaré dans l'histoire d'amour d'un roman.
Puis, je m'assis à côté d'elle sur un banc,
Ignorant Cupidon qui voletait autour.
Tandis que Polyphème attrapait Galatée
Dans les bras d'Acis, d'un oeil je la contemplai.
Elle dévora Sartres sans broncher un cil.
Puis le ciel pleura, nous laissant tous deux pantois.
Ces douces lèvres laissèrent choir Lucile
Et nous allâmes nous réfugier sous son toit.
17 Mars 2013.
Texte protégé
Merci pour l'invitation et pour ce poème empli de jeunesse et d'érudition !
· Il y a plus de 11 ans ·Edwige Devillebichot
Cela me rappelle des souvenirs d'étudiante amoureuse au jardin du Luxembourg!
· Il y a plus de 11 ans ·Colette Bonnet Seigue
Oh c'est si beau. Bravo coeurs
· Il y a plus de 11 ans ·Helene Bartholin