Manque de courage.
yan--2
Je réédite ce poème avec ma toile enfin sèche...
(Huile aux couteaux)
Sans aucun préavis, du jour au lendemain,
Les poteaux étaient là, les clôtures posées.
De qui venait l'ordre, à qui étaient ces mains
Qui clouaient l'horizon tout de fils barbelés ?
Le ciel semblait en vain rougir sa colère,
Les vents tourbillonnaient en cirrus affolés.
L'écume aux lèvres de ses vagues, la mer
S'échouait sur les galets venant nous supplier.
Et nous pauvres manants lâches, impassibles,
Regardant ces fils tendus devant nos âmes,
Tendus devant nos vies de façon ostensible,
Là, figés, inertes, nous pleurions doucement.
Et quand on entendit l'ordre retentissant,
Moutons, en chœur, d'un pas nous reculâmes...
Telles nos falaises pendant une certaine guerre... Très beau sonnet, belle découverte.
· Il y a plus de 8 ans ·cat-a-strophes
Merci à vous !
· Il y a plus de 8 ans ·yan--2
Le désespoir sans visage.
· Il y a plus de 8 ans ·Quand la douleur fait place au bannissement des mots et des souffles.
Très fort.
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Frédéric Cogno
Merci M'sieur Fred !
· Il y a plus de 8 ans ·yan--2
Interpelant...
· Il y a plus de 8 ans ·nilo
Oui hein ?!...
· Il y a plus de 8 ans ·yan--2