Mathématiques versus linguistique

D'abord, une hypothèse.

La Terre peut être plate, ronde, ovale, patatoïde, rectangle quelconque ou encore ne pas être du tout ? (Je mets un point d'interrogation pour renforcer le côté interrogatif de mon questionnement.) En fait, nous ne savons pas ou plutôt nous ne le savions pas jusqu'à la naissance des mathématiques.

Le bébé mathématique naquit dans une famille modeste de notre France profonde, en Bourgogne, à Pernesiau les eaux. (Pourquoi, les eaux ? Je ne l'ai jamais su ! Car, bien que je sois natif du hameau et que je n'aie jamais quitté ce trou de ma vie, point Tout cela pour dire que je n'ai jamais vu ni même entendu de mémoires d'ancêtres virgule jamais entendu virgule dis-je virgule donc virgule parler de rus virgule de sources virgule ou de marres ici point (A présent ici pour virgule, je mets « , » et « . » pour signifier point. J'introduis, ici, ça me change de ma poupée, le langage concis des mathématiques et comme on peut le voir, les mathématiques allègent le texte et servent l'action du récit. C'est plus clair, non ?) (Voilà, il fallait quand même le préciser ! Oui ou non, point d'exclamation)

Donc Poupin Mathématique, dont ces familiers appellent : « Va ranger ta chambre, Mathé ! » pour plus de rapidité, apprit, Mathé, bien sûr, pas le pape, à parler sur le tard, vers les quarante ans à peu près et encore il fallait être linguiste, riche d'une trentaine de langues, pour le comprendre un peu. Par contre, il commença à compter à l'âge de trois jours. A quatre jours, il maniait déjà les grands ensembles comme pas deux, à cinq jours, il s'initiait aux équations à trois inconnus patibulaires et au sixième jour, il ne fit rien du tout, car il n'avait pas envie. Pour situer l'époque, disons qu'il naquit à la même période qu'un autre bambin dans une étable de Bethlehem, flanqué d'un âne et d'un bœuf, quelle drôle d'idée ? Mais l'Histoire n'aura rien gagnée à suivre les péripéties de ce bambin-là. Tandis que le nôtre de bambin mathématique, moins sponsorisé, allait mettre en équation le Monde, dans l'anonymat le plus complet.

Premièrement, pour bien comprendre la différence entre une phrase linguistique et une équation mathématique, il suffit de comparer les deux. Par exemple prenons une phrase au hasard : « Papa et maman vont au marché. » et une équation hasardeuses comme : «  E=mc² ».

La première nous renseigne sur un fait quotidien familial, alors que la deuxième ne me dit rien personnellement, mais pour vous, elle parle de la relativité restreinte qui va définir le Monde dans ces grandes dimensions, largeur, hauteur et profondeur du gouffre de Padirac en Arizona française.

Comme les mathématiques définissent le Monde intrinsèque, elles peuvent bien aussi définir le langage verbal. Ex. « Papa et Maman vont au marché. » peut s'écrire : (P.M = m)  c'est quand même plus clair ! Oui ou non ? De plus, on peut déduire de cette formule : (m/P = M) ce qui nous donne une ouverture qui n'aurait pas pu être énoncée de la phrase linguistique initiale. Donc, (m/P = M) peut se traduire par : « Marcher sur Papa équivaut à Maman ». Il est ensuite aisé dans tirer la conclusion : (P = M.m) Donc, énoncé en lettres  on obtient : « Papa équivaut à Maman par marché » ou encore par extension musculaire ou extinction de voix sans issue : «  Papa équivaut à marcher sur Maman »

Ceux qui nous renseignent sur les Sociétés patriarcales qui assujettissent les femmes aux hommes, en général et qui en particulier, ce traduit, du moins pour ma part, par : « Rentre à la maison tout de suite, sans finir ton verre ! » Ce qui m'embête un peu, car j'avais déjà payé ma consommation.

Voilà je vais m'arrêter là, car tout le monde a compris la démonstration. Ne penser plus en phrases, pensez en formule, c'est plus simple ! CQFD.