Merci pour la pudeur ou le pire

charlotte-laquiche


C'était, l'inauguration d'une chose effroyable.


J’allumais des bouts de chandelles et je souriais à saturation, je mettais de la cacophonie dans le couloir mais tout ça crevait.

Dans un coin de la pièce reposait un masque, parfois brillant, parfois clair mais à la longue idiot.

Ils disent maintenant qu’il faut apaiser le corps car la léthargie est grande, trop grande pour avoir un cœur.

C’était une enfilade de gens, une brochette de poids alternant rire et vers à pinces, c’était de loin romanesque et de près très palpitant, tout ce monde dans un miroir.

Je chantais, c’est bidon, en jetant les bras en arrière, en léchant le pourtour de la civilisation.

Oh oui, oh que oui, sur le déclin un jour.

Signaler ce texte