Mery mon Autre

Mery, mon Autre…

De ces mots

 J’en reçois

Un grand silence…

De ce trouble dont

Je ressentais l’existence

J’ai pris patience.

Tu es revenue

Te mettre a nu

Et nous t’avons lu.

C’est là la vrai

Que je connais

Si mal

Et qui a mal.

Quand je te ressentais

Je t’écrivais et tu le sais

Mais là je t’attendais

En silence, t’attendais

Tu nous es revenue

Complètement nue

Et pour nous ton souffle

Est notre soulagement

Et si lentement

Tu quittes ton autre

Si pesant

Si pesant

C’est qu’il est puissant

Alors de nous en parler

Nous le prenons cet invité

Si malfaisant

Nous le prenons

Pour t’en soulager un peu

Et c’est si peu

Nous caressons tes mains

Pour te soulager de tes blessures

Qui sont aussi les nôtres

Même loin nous prenons soin de toi

Et au moindre souffle

Sommes attentifs

Nous t’aimons

Mal

Peut-être

Pas assez

Comme on sait faire

Comme on sait donner

Pas assez

Mais on t’aime

Comme tu es

Parfois en silence

Parfois en larmes

Alors on te le dit

Et on vagabonde avec toi

Avec Toi

Pawel…