Mon Elisabeth

Beaucoup de tristesse, beaucoup d'empathie... Une poitrine qui hurle, une oppression de la nouvelle... Mais je vous laisse en famille, je me fais souris vous disant juste : prenez soin de vous...

Prenez soin de vous, comme le disait souvent "Mon Elisabeth". Dans sa maladie, elle était un bel oiseaux sauveur, qui essayait de mettre toutes les saveurs du monde à l'honneur.

Je n'ai jamais osé lui demander de quel mal elle était pris, cela ne se fait pas... Mais je voudrai lui dire aujourd'hui, d'après ce dont j'en ai vaguement compris mais n'en ferait pas étalle sur le marché : Elisabeth, je ré-apprends la respiration. Je ne t'avais jamais dit que j'avais là aussi des soucis.

La respiration, l'inspiration, toi notre tempo, qui rendait toutes les robes et les femmes raffinées. Pas une femme ne t'échappait. Tu aimais les faire plaires, et tu aimais ton mari. Tu parlais beaucoup de "rouge", de "velours", de "soie", tu étais précieuse, et je suis sûre l'une des plus coquettes qui existe.

Que dois-je te dire maintenant ? Adieu...?

Mais jamais dans mon esprit...

Amitié virtuelle ? Certes mais vrai amitié... Il y a quelques 4/5 ans que nous nous sommes croisées je crois.

J'étais sans doute ta camarade ici la plus jeune, alors tu me donnais des conseils, que j'ai toujours écouté...

Nous tous, notre bande de WLW, notre communauté dont tu feras toujours partie....ont nos pensées toutes vers toi.