Mordre au présent

lalice

Lorsque la morsure du temps m’aura défaite,

que mes pensée au long cours riront d’elles–même.

Serais je sûre d’avoir vécu ?

Et quand mes larmes ne couleront plus,sèches au coin des yeux,

que les rires glisseront dans mes cheveux.

Pourrais je dire avoir vécu ?

Mais ces cheveux, si noirs et qui s’emmêlent,

chuchotent déjà à mon oreille :

Pourquoi demain si aujourd’hui soulève tes pas ?

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