My sex friend

Choupette

Il y a …si longtemps. Mais encore si présent à ma mémoire.

  

 J’avais déjà eu le bonheur (à voir…) de rencontrer celui qui deviendrait mon mari. Vingt et quelques années. Deux, je crois. J’étais déjà amoureuse, lui ? Je ne sais pas. J’en doutais encore. Et j’avais pour confident…ben oui, pourquoi pas un ami ? Et pas une de ces copines qui essaient par derrière de vous le piquer…soyons réalistes, non ? Un ami nommé Antoine.
Bref, cet ami là…nous avions un peu…couché ensemble, c’est vrai, mais en « tout bien tout honneur ». On s’entendait trop bien comme « potes » même si parfois nous ne refusions pas à nos corps de céder à leurs envies. A l’époque je ne connaissais pas encore ce terme, tant à la mode aujourd’hui. Aussi, cet après midi là, après une légère « brouille avec mon petit ami-futur époux, je descendais de la plage où je l’avais laissé un peu en plan. Sur le chemin du retour, je m’arrêtais à l’atelier d’Antoine, qui lui travaillait. 
 Il m’accueillit avec plaisir et écouta mes doléances avec patience, comme d’habitude. Quand j’eus finit de râler, il me prit dans ses bras… » Allez, respire ! Tout ça ne me parait pas bien important. » Le contact de son corps contre le mien… » Hum, tu sens encore le monoï…j’aime ça. » Doucement il prit mon menton dans sa main, baissa un peu sa tête et ses lèvres prirent les miennes. Le souvenir d’étreintes assez torrides ranimait mon désir de lui. Il le sentit et ses mains devinrent plus inquisitrices… Peu de choses à ôter : Seul mon paréo cachait mon deux pièces bikini (Ben oui, jeunesse et ligne étaient en accord à cette époque de ma vie.) Pour lui, ce fut…plus compliqué : sa combinaison de travail, le « bleu » de rigueur…Fermeture éclair…descendue, son torse poilu…ses bras musclés… 
 Là sur ce coin d’atelier, il me souleva, posa mes fesses sur le plan de travail, qu’il dégagea un peu d’une main. Sa bouche voyageait sur mon corps avec une douceur et une précision délicate. Comment pouvait il me faire « craquer » ainsi ? Je ne l’ai jamais su…mais qu’est ce que c’était bon ! Sa combinaison tomba à ses pieds, libérant d’une main son caleçon, son sexe s’érigea, triomphant. Il ne prit pas son temps pour me prendre très vite et si… »Oh ! Antoine… » La situation m’excitait encore davantage. Là, au milieu des machines et des coques de bateaux, étalée sur le plan de travail, les cuisses écartées, pieds en l’air…il me troussait, oui, si bien, si fort…Je crois bien que nous avons jouit ensemble…Dans un râle puissant et rauque. 
 « Antoine ? » 
 Oh non ! « Grand-mère… »Jamais je ne me suis rhabillée aussi vite. Antoine en perdit le caleçon.Juste à temps. Grand mère arrivait au fond de l’atelier. « Ah, Antoine. J’avais peur que tu aies soif et te sentes un peu seul alors que tous tes amis sont à la plage… Mais je vois que Marie est venue te soutenir… Bonjour, petite Marie. L’eau était bonne ? «  « Oui, je me demandais si Antoine sortirait avec les copains ce soir. Alors je suis passée… » « Oui, c’est gentil. Son père est vraiment sévère de le faire travailler par cette chaleur… Vous le comprenez, vous…allez, je vous laisse. Pense à boire un peu, Antoine. « Petit clin d’œil à peine voilé…elle sortit aussi silencieusement qu’elle était arrivée.
« Dis, tu crois que… ? » « Va savoir, viens là. » Dernier câlin complice. » Te fais pas de soucis pour…ça va aller, tu verras.Je l’ai laissé dans son atelier, pensant qu’il était nu sous son « bleu » de travail…et moi, bien humide de ses caresses. Un an plus tard, on se croisait à la plage. « Tu sais …je vais me marier. » « Moi aussi. » Sourires.
Aujourd’hui, il vit sur un bateau en Guadeloupe…revient de temps en temps. Encore marié à la même femme, deux enfants grands… 

Extrait d'histoires vraies. 2012

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