Nuit Urbaine
bleuterre
Le soleil crucifié éclate en poussières d'âmes.
Petits fragments de verre étincelant sur le bitume.
Corps en errance dont le regard s'abîme à l'horizon des phares,
Comètes illusoires,
Dont la queue explose en billets de banque déposés sur le guéridon d'un hôtel.
Guirlandes semées en forme de papier journal
Collées à la hâte sur une lettre d'amour anonyme.
Les bras chauds se mêlent à l'aube d'un chagrin,
Parfois quelques éclats de joie pleurent sur les ventres à jamais sevrés.
Il arrive que les cheveux de quelques femmes neigent sur les nuits
Où le sang bat,
bat doucement, contre le carreau, comme le battant d'une fenêtre
qui se referme sur le soir, pour ne pas voir tanguer une larme arrimée au port.
CDC et une ribambelle de coeurs! J'aurais été triste de rater ce très beau texte où je sens comme une urgence.
· Il y a presque 11 ans ·aile68
Merci d'être passée là, aile, et pour ton commentaire.
· Il y a presque 11 ans ·bleuterre
Bonjour Bleuterre, j’ai lu le texte et les commentaires sur le forum et personne n’a parlé de la « grande tristesse » et de la douleur dans la beauté de tes phrases, enfin c’est comme cela que je l’ai ressenti…belle journée, Alain.
· Il y a presque 11 ans ·Alain Lehéricy
Bonsoir Alain, oui, il y a la douleur de la femme, ici.... tu l'as bien senti... Et le sordide... parfois... qui peut choquer et qu'on ne veut pas toujours voir tel quel....
· Il y a presque 11 ans ·merci de ton commentaire.
bleuterre
j'aime cette série proche de la ville en opposition avec ce que tu écris sur la montagne….
· Il y a presque 11 ans ·laurencemarino
merci Laurence, oui, ça change des écrits sur la montagne.....
· Il y a presque 11 ans ·bleuterre
J'aime beaucoup, bravo !
· Il y a presque 11 ans ·Stéphan Mary
Merci Stephan d'être passé par ici.
· Il y a presque 11 ans ·bleuterre