On a fait l'amour dans la piscine
toxic
On était seuls dans la propriété. J'ai sauté dans la piscine et quand elle a descendu les escaliers je l'ai arrêtée, je l'ai tournée, j'ai murmuré à son oreille, tout en la tenant serrée fort contre moi :
— Tu t'es moquée de moi, dans la cuisine… ? C'est ça… ?
Elle a ri de peur. Et d'envie aussi. Alors, j'y suis allé très fort, elle a crié, beaucoup. On a fait beaucoup de bruit, profitant d'être seuls, puis, dans la piscine, elle s'est assise sur moi, on s'est embrassés, très passionnément, et on a continué. Quand elle a tenté de s'échapper par les escaliers, je l'ai choppée par la cheville, je me suis collé à elle et je l'ai écrasée contre les marches :
— Tu vas payer cher, mademoiselle...
Elle n'a pas pu m'échapper. Je l'ai sortie de force, mise par terre, bloquée à terre. On a continué dehors. On s'est roulés et, enlacés, on est tombés dans la piscine, collés l'un à l'autre, inséparables, infatigables. Ça a duré deux heures, je voulais la baiser puissamment, par jeu, par envie, par fougue. Je m'étonnais de moi-même, normalement je contrôlais la situation, là, non, c'était de la pure folie :
— Je reprends le dessus, maintenant… ! Dans la cuisine je me suis senti pieds et poings liés... Piégé… j'ai même été obligé de rester poli et sage, moi, toxic…
Après chaque plongeon, elle s'accrochait aux rebords en hurlant, je la mettais à quatre pattes sur la plage de la piscine, j'avais la ville en contrebas, et face à moi son cul, magnifique. Elle criait fort et j'adorais ça.
Soudain, le bruit du portail, les phares d'un véhicule. Gloria venait tout juste de jouir puissamment dans mes bras.
Oh non, ils sont déjà là !
On s'est détachés et j'ai jeté de l'eau sur la terre cuite des carreaux autour de la piscine parce qu'on comprenait aux traces laissées, qu'on était restés collés-là, à faire l'amour. Notre chance a été que la Jaguar devait aller se garer dans le parking sous la villa, juste le temps pour nous de mettre des maillots qu'on a mouillés vite fait.
*
Puis le temps, pour elle, de s'asseoir au bord de la piscine les jambes dans l'eau, l'air innocent, et pour moi, de remettre mes idées en place, grâce à quelques plongeons.
Parfois, pas besoin de fioritures...
· Il y a plus de 9 ans ·Sophie Fôvrémenkekchôz
Ecriture percutante. J'aime.
· Il y a plus de 9 ans ·effect